Remarquez bien cette définition du fauteuil contenue dans tous les dictionnaires : c'est un "siège à bras et à dossier". Retenez le bras et suivez le regard. Un fauteuil est un siège qui permet à une personne de s'installer confortablement. En ayant le bras long. Quant au dossier, il permet au dos de se reposer. Mais l'usage qui en est fait est qu'on s'assied sur les dossiers. Et ce sont les dossiers qui se reposent. Ce fauteuil provoque, parfois, des réflexes à la Pavlov car, chez certains, le fauteuil "innove" : leurs yeux ne regardent plus vers le bas et, emportés par le confort du fauteuil, ils se prennent pour une "merveille" ! D'ailleurs, à l'analyse de la terminologie, on se rend à l'évidence que dans le mot "fauteuil", il y a "faux", c'est pourquoi leurs regards ne sont rivés que vers le haut dans la mesure où le bas - leur bas - leur rappelle le caniveau. Pis, chez ces "certains" (et ils sont, malheureusement, nombreux), le fauteuil semble être leur acte de naissance dans la mesure où ils oublient, vite, d'où ils viennent. Comme si leur histoire ancienne est atteinte d'amnésie. Et les anciens amis tombent dans l'oubli. Parce qu'ils rappellent l'avant fauteuil. Le hic, c'est que le fauteuil peut devenir maléfique. Il est, parfois, éjectable et c'est son côté détestable. On est projeté dans le vide et tout autour, c'est le vide. Et le fauteuil devient livide...