Tunis-Le Temps : La victime, une jeune fille d'une vingtaine d'années, déclara dans sa plainte qu'elle avait été entraînée dans une maison isolée par son cousin, qui usa de la ruse afin d'assouvir ses bas instincts. Il prétexta se rendre chez une amie, en lui demandant de l'accompagner en voiture. Pour fignoler sa mise en scène, il ne manqua pas de requérir l'accord de la mère de la jeune fille. Mais une fois montée dans le véhicule de son cousin , la jeune fille se rendit compte qu'il prenait une autre direction ce qui la fit douter de ses intentions. Mais arrivé à la destination qu'il choisit, il la fit descendre par la menace et l'obligea à le suivre dans la maison où il la viola contre son gré. Après quoi, il l'abandonna à, son sort. Elle se dirigea au poste de police le plus proche, dans un état piteux, avec plein d'ecchymoses sur le corps et des vêtements en lambeaux, pour porter plainte contre son agresseur et néanmoins cousin. Arrêté, celui-ci reconnut les faits incriminés devant les agents de la police judiciaire, mais fit vite de se rétracter devant le juge d'instruction, déclarant que sa cousine l'avait suivi de son plein gré et qu'il n'avait aucunement eu recours à l'usage de la violence. Toutefois, la famille de la victime avait confirmé que ce jeune homme leur a rendu visite à l'occasion de l'Aïd, et que la jeune fille l'avait bel et bien accompagné, après avoir requis l'autorisation de sa mère. Les membres de cette famille avaient remarqué, toutefois, que ce jeune homme était dans un état d'ébriété notoire, mais ne s'attendait pas à ce qu'il aille jusqu'à violer celle qui l'avait toujours considéré comme un frère. En attendant, le jeune homme inculpé de viol avec usage de la violence, fit l'objet d'un mandat de dépôt délivré par le juge d'instruction qui poursuit l'enquête, afin de déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire.