* Un jeune homme sous les drapeaux est tué à coups de tesson de bouteille au cours d'une rixe. Il était en permission pour la fête de l'Aïd Il était connu pour son affabilité et sa gentillesse de la plupart des habitants de Sidi Hassine. Ce jeune homme de vingt et un ans accomplissait son service militaire à Bizerte, et venait de temps à autre, en permission, pour rendre visite à sa famille. Mais la dernière fois, il était venu pour les fêtes de l'Aïd, mais il ignorait qu'il avait rendez-vous avec la mort. Le 4 octobre dernier, il fut accompagné à sa dernière demeure par plus d'un millier de personnes venues de toutes parts de cette localité de Sidi Hassine Séjoumi. Mais personne n'a pu connaître les causes de ce drame, y compris sa mère, ses cinq sœurs et son père, qui fut partie prenante dans cet événement étant intervenu au cours de la rixe où périt son fils, pour tenter de séparer les antagonistes. Mais l'un des forcenés qui participait à la bataille acharnée, lui porta un coup au bras par un objet contondant c'est ce qui explique qu'il se trouve actuellement à l'hôpital suite à la facture ouverte ayant nécessité une opération chirurgicale très délicate. Mais qu'arriva-t-il au juste et pourquoi cette bagarre s'était-elle déclenchée pour tourner au meurtre ? Personne ne put répondre avec précision à cette question posée par nos confrères d'Essabah Al Ousbouï, après s'être rendus chez la famille de la victime.
L'agresseur avait tenté de tuer le jeune homme quelque temps auparavant. La mère affectée se demande encore et toujours pourquoi son fils a été ravie à la fleur de l'âge, d'une façon aussi cruelle. Pourquoi cette haine qu'avait l'agresseur à son égard ? Elle n'arrive pas à le comprendre et encore moins à l'expliquer. Le frère intervint pour faire remarquer cependant que l'agresseur a tenté une première fois de tuer Mohamed, en le balafrant au visage, avec un couteau. Il fut arrêté puis relâché. En fait c'est un délinquant connu pour son agressivité et qui a eu maille avec la justice pour avoir été plusieurs fois jugé dans des affaires de violences graves.
Les faits L'une des sœurs de la victime déclara que le jour des faits elle était sortie de la maison de ses parents pour faire des emplettes à la cité commerciale. En cours de route, elle fut surprise de voir un groupe de jeunes qui se disputaient et remarqua que son frère étaient parmi eux. Elle retourna à la maison afin de donner l'alerte et prévenir son père. Celui-ci affolé, accourut vers le lieu où la rixe eut lieu. Il se trouva face à des jeunes déchaînés, qui étaient munis de couteaux, de gourdins et moult armes blanches. Remarquant que son fils était dans une position de faiblesse, il essaya de s'interposer afin de le défendre, mais il reçut un violent coup au bras. Au même moment qu'il se tordait de douleur, son fils fut lardé de coups de couteaux par le jeune délinquant, qui tenait un tesson de bouteille. La mère relata à son tour les circonstances dans lesquelles elle a vu son fils pour la dernière fois. "La police s'était dépêchée pour transporter mon fils à l'hôpital. Entretemps en le serrant dans mes bras, je me suis rendu compte qu'il avait le corps ensanglanté et qu'il était inanimé". En effet, quand les secours arrivèrent, le jeune homme était déjà passé de vie à trépas". Là la mère est étranglée par les sanglots et ne peut plus continuer à parler. M. Mongi le père, ne peut pas lui aussi trouver les mots pour s'exprimer tellement il est sous le choc, comme tous les autres membres de cette famille accablée. C'est une injustice dit-il. Mon fils a péri bêtement dans cette rixe. C'est un meurtre qui n'avait aucune raison d'être. Et pourtant ! Les premiers éléments de l'enquête ont permis aux agents de la brigade criminelle de mettre la main en un temps record, sur l'auteur principal des faits, ainsi que quatre autres jeunes ayant participé à la rixe. Et l'enquête se poursuit par les agents de la brigade criminelle qui œuvrent par tous les moyens à déterminer tous les tenants et les aboutissants de cette fâcheuse affaire.