Côté stadiste : Une occasion trop belle pour être manquée Difficile de se retremper dans l'ambiance de la compétition tellement la cadence en a été hachée, cassée. Nous n'en sommes qu'à la cinquième journée, et bien malin celui qui arrive sans coup férir à se remémorer les résultats des précédentes sorties de ses propres couleurs ! La donne se complique davantage pour les inconditionnels banlieusards car ils seront privés cet exercice de l'accès à leur municipal fétiche pour des raisons moult fois ressassées et de toute évidence pas convaincantes et ne tenant guère la route. Mais le vin étant tiré, il faut le boire ! A commencer par ce dimanche où les protégés de Ridha Akacha doivent se coltiner le ST au 7 novembre de Radès. Une pelouse avantageant grandement les poulains de Férid Ben Belgacem.
Une préparation laborieuse Durant la trêve, on a tenté de forcer sur la dose volet rythme et intensité, mais avec des organismes lessivés par un mois de jeûne, l'entreprise a paru hasardeuse au staff et on revenu à une préparation assagie. Le mieux aurait été de grouper toutes les troupes en un stage bloqué loin du tumulte de la ville, mais les caisses ne pouvaient assurer pareilles charges. On s'est contenté donc du train train quotidien de la petite séance quotidienne en espérant des jours meilleurs. Le ST traîne certes bien loin du haut du pavé avec seulement une victoire et un parité ne totalisant que quatre petits points ; mais la prudence est tout de même de mise du coté des « locaux » l'empreinte de Ben Belgacem ne pourrait qu'être évidente sur l'amélioration du fond de jeu des bardolais. Autre élément à prendre en considération, leur coach connaît sur le bout des doigts les spécificités des verts pour les avoir entraînés par le passé.
Avec trois étrangers dans l'axe Fidèle à sa réputation attentiste, Akacha alignera un axe à trois têtes étrangères : Cissé, Da Silva et Evans. Un milieu richement garni avec Ben Miled et Harrane bloquant les couloirs, Felhi et Marzouki formant un premier rideau derrière l'inamovible Ben Chouikha. Le front de l'attaque sera confié à la paire Sabeur et Ghariani. Une équipe équilibrée en apparence, en mesure de contenir les assauts des visiteurs avant de les surprendre par des contres fulgurants dont raffolent les deux fers de lance fétiches des verts.
Formation probable Anis Zitouni, Salim Cissé, Doukas Evans, Victor Da Silva, Helmi Ben Miled, Ahmed Harrane, Atef Felhi, Mahdi Marzouki, Anis Ben Chouikha, Sabeur Khlifa, Mohamed Ali Ghariani. Mohamed Sahbi RAMMAH ---------------------------------------------- Côté stadiste : Une occasion trop belle pour être manquée Depuis la délégation des affaires techniques à Farid Ben Belgacem, les déboires de l'été dernier ne sont plus que des souvenirs, même si quelques cumulus obnubilent encore le ciel du club. Tous les stadistes semblent bien remobilisés, pour un nouveau départ, comme si les compteurs étaient remis à zéro. Les hiérarques avaient tout fait pour que leur équipe jusque là atone, se concentre à son avenir. Un stage ponctué par deux beaux tests matchs, a meublé cette dernière trêve, joueurs qui n'ont plus à sa plaindre puisque payés jusqu'au 30 septembre dernier, ambiance des plus saines... Bref, du côté du Bardo, on est bien parti pour jeter les bases d'une équipe capable de renouer avec son prestigieux passé. Et justement, ce match contre le CSHL revêt un aspect particulier, et qu'il ne faudra jamais galvauder pour gérer plus sereinement la suite de la compétition. Un succès mettrait tout le club sur les bons rails.
Naouali dans les bois ? Le nouveau coach stadiste s'est isolé avec son effectif sur les hauteurs de Aïn Draham et a piloté son projet comme il l'a voulu. Entraînements rigoureux, puisque le club n'a pas fait de préparation estivale, grand travail psychologique, en groupe et en individuel, relations, entre joueurs, consolidées, et du coup les résultats ne se sont pas faits attendre. Contre ses voisins du Chlef croisés sur le même site, l'équipe a bien carburé malgré les charges, puis contre l'Etoile il y a une semaine, elle avait démonté un visage des plus séduisants. Après les balbutiements du début de saison, elle a su trouver une certaine constance. La défense paraissait stabilisée. Une interrogation plane aujourd'hui sur la possible titularisation de Naouali, qui tient, disons le sans fard, mieux la route que ses autres concurrents au poste. Sur les flancs, Zaâlani ne ressent plus aucune douleur, et il a toutes les chances de recouvrer sa casaque, Haj Kacem, lui, semble retrouver une seconde jeunesse, et semble pour le moment intouchable. Dans l'axe, ils sont trois joueurs à concourir pour deux postes ; le jeune Zaâïri est quasiment sacro-saint, et sera épaulé soit par Toniato ou Boulaâbi ; le Brésilien semble légèrement bénéficier de la faveur du choix, en raison de son expérience, même si son rival pour le poste, est en train de progresser étonnamment.
Milieu somptueux Tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que le statut du milieu de terrain de l'équipe stadiste a sacrément évolué avec la venue de Berrebat et de Sghaïer. Le premier est source de création, d'invention, d'une lumière, le second est l'encadreur, le stabilisateur qui ralentit quand il le faut et accélère si besoin s'en sent. Ajouter à ces deux compères les deux rabatteurs que sont Korbi et Mabrouki et vous comprendrez pour la ligne intermédiaire stadiste fera vraiment peur à n'importe quel rival. Il faut souligner que devant, les absences de Selliti pour blessure, et de Jedidi pour motif disciplinaire, seront difficiles à résorber. Khemir est en net regain de forme, mais ne peut à lui seul résoudre les problèmes de l'attaque. Qui jouera à ses côtés ? Là est la question. Le jeune Belarbi, a encore du chemin à faire, et en foi de quoi et faute de meilleur, la balance pourrait pencher du côté de Haj Ali. Mohamed Ali EZZINE