1) Qui gère la FTHB? Qui tire les ficelles? 2) Les "baronnes de la sélection féminine dictent leur loi 3) La direction technique joue-t-elle son rôle de régulateur? Après l'épisode du championnat du monde de handball et les réactions qu'il a engendrées après la peu reluisante prestation de notre équipe nationale, c'est à présent au tour de l'équipe nationale féminine de polariser l'attention depuis que la FTHandball a décidé de faire remplacer Mohamed Môotemri par un entraîneur étranger. Ceci est d'autant plus curieux que le premier est en train de connaître le même sort que son prédécesseur Abderrahman Hammou. Pour avoir cherché à instaurer une discipline de groupe au sein de l'équipe nationale. En effet, au lendemain de la médaille d'argent acquise par cette dernière lors de la CAN 2006, Abderrahman Hammou a été remercié car on lui reprochait sa fermeté envers les joueuses qui le contestaient à chaque occasion. Mohamed Môotemri lui succéda au mois de juin 2005 pour constater un relâchement et quelques dérapages dès le premier rassemblement au mois de juillet. Au fil des stages, il réussit tant bien que mal à mettre de l'ordre dans la maison. Pas pour longtemps dans la mesure où une à deux d'entre elles sont parvenues à influencer la fédération et sa direction technique pour se débarrasser de Mohamed Môotemri au retour de l'équipe nationale de l'Angola où elle avait pris part au tournoi de l'indépendance. C'est ce qui est regrettable, c'est l'attitude de la direction technique nationale qui n'a pas jugé utile de soutenir l'entraîneur national dans ses décisions car sans discipline et sans fermeté aucun travail sérieux ne peut être accompli et par voie de conséquences pas de place au progrès. La décision de recruter un technicien étranger est-elle opportune à quelques mois du championnat du monde ? Quel sera son apport en l'espace de huit mois sachant qu'en cas d'accord, il ne commencera à exercer que début mai ? En attendant, notre équipe nationale féminine est en inactivité et le restera jusqu'au 2 avril prochain date fixée pour la reprise des entraînements sous la conduite du nouvel entraîneur que Saed Hasanafendic est allé chercher dans sa Croatie natale. Nous sommes mal placés pour porter un jugement de valeur sur le prochain patron de la sélection féminine avec l'espoir de le voir aussi performant que Hasanafendic. Nous aurions par contre souhaité que Mohamed Môotemri soit mis à temps au courant de ce changement tout en lui en donnant les raisons.