A l'issue de la finale du championnat d'Afrique des clubs champions disputé à la salle olympique de Sousse et perdu par les étoilés par 3 petits points d'écart contre le géant angolais Primeiro De Agosto, quadruple tenant du titre, le ministre de la jeunesse, du sport et de l'éducation physique, Samir Laâbidi, a exprimé à haute voix sa satisfaction des progrès enregistrés par la balle orange. Il a même affirmé que c'était « l'année du basket ». Le ministre faisait allusion à l'obtention de notre cinq national du titre arabe des Nations après 25 ans de disette. L'organisation et l'excellente prestation de l'ESS au championnat d'Afrique des Nations est venu confirmer ce verdict. Dans le contexte sportif actuel où les volleyeurs perdent leur titre arabe et les performances des handballuers ne sont pas aussi reluisantes qu'elles l'étaient, la balle au panier gagne du terrain et se fait respecter. Nous avons contacté Ali Benzarti Président de la FTBB pour nous faire part de ses sentiments à ce sujet et nous informer des dernières décisions de l'instance fédérale, surtout que le contrat du coach national expire à la fin de ce mois.
-Le Temps : Suite à la performance de l'ESS contre le meilleur club africain de basket regroupant 7 internationaux angolais dans son effectif, pensez vous que nous nous rapprochons du niveau africain ? -Ali Benzarti : Je pense sincèrement que oui. Avec un effectif 100 pour 100 tunisien et de jeunes joueurs privés de leur meilleur atout à savoir le joueur américain, ils sont parvenus à tenir la dragée haute à des professionnels à part entière. Je suis réellement fier de cette performance. Et que pensez-vous de l'organisation ? Notre capacité à organiser les compétitions en tout genre n'est plus à démontrer. L'ESS est l'unique grand club qui appuie le basket et lui réserve un budget assez important. J'en profite pour remercier son président, Moez Driss. - Qu'est ce qui nous manque pour un véritable et définitif décollage ? C'est tout simple ; plus de moyens et plus de volume de travail. Nous ne pouvons progresser en nous contentons de 2 heures d'entraînements par jour. Le travail doit être étoffé au niveau des clubs et au niveau des équipes nationales. Nous comptons, d'ailleurs, augmenter le nombre de stages. Nous ne viserons désormais que le podium. La sélection doit passer par un tour éliminatoire en février pour se qualifier au prochain championnat d'Afrique. Le contrat de Adel Tlatli expire à la fin de ce mois. Que comptez-vous faire ? Nous nous sommes mis d'accord sur tous les détails pour renouveler le contrat du sélectionneur. Il est l'homme de la situation. Il s'entend très bien avec les joueurs et crée une bonne ambiance de groupe. Il est aussi ambitieux. Il faut s'employer à motiver encore plus les joueurs en augmentant les primes qu'ils perçoivent. Nous l'avons fait pour ce championnat arabe et nous continuerons à le faire.