Les supporters hammam-Lifois sont soumis depuis le début de l'exercice en cours à la fameuse douche écossaise suite aux résultats enregistrés par leurs favoris. Un début de saison catastrophique avec une peu reluisante avant dernière place ; une remontée spectaculaire consécutive au départ de Akacha pour une crise de résultats et l'avènement de son adjoint Fethi Laabidi à la tête du groupe. A telle enseigne que le club a fini miraculeusement par jouer la 4ème place. Puis, et contre toute attente, des déconvenues jusque là inexplicables et restées en travers de la gorge de tout un chacun dans la région. Il est vrai que lorsqu'on s'amuse à vendanger une kyrielle d'occasions aussi faciles à concrétiser, le retour de manivelle ne peut être qu'immédiat. La suffisance, l'individualisme, l'égoïsme, de certains sont à l'origine de la perte d'une poignée de points que rien ne présageait. Le fait également de se sentir éloigné des zones de turbulence n'est pas étranger à cet état d'esprit empreint de nombrilisme qui s'est emparé des troupes. Mais mathématiquement, le club est toujours menacé par la relégation et demeure sous la menace du retour en force des poursuivants. Une vérité que tout l'entourage des joueurs n'a eu de cesse d'enfoncer dans leur crâne. Le match de ce dimanche à Radès n'est point de tout repos. EGSG n'est pas une équipe facile à manœuvrer en dépit de son classement calamiteux. Le stage effectué à Nabeul pour bien préparer cette échéance en dit long sur les intentions des gafsiens. Et sur la pelouse du 7 novembre, les centristes, bons tripoteurs de ballon sont en mesure de poser moult problèmes aux « locaux ». Avec un Moez Ben Thabet au sommet de son art, la rencontre n'est pas gagnée d'avance pour les protégés de Fethi Laabidi. Sachant qu'une victoire sortirait définitivement les verts de la zone des menacés et leur permettrait de s'atteler à la tache de lorgner vers les places qualificatives aux compétitions africaines et interarabes. Match donc ouvert à tous les pronostics car d'un côté des centristes évoluant avec la hantise de s'enliser davantage dans la hiérarchie, et d'un autre coté des verts contraints à se ressaisir et à rassurer définitivement leurs inconditionnels sur leur avenir histoire de se réconcilier avec eux et de mettre un terme à la grogne qui gronde dans la rue.