A quelques encablures de la fin de l'exercice, les passions se sont exacerbées et la tension est montée de plusieurs crans. C'est à la limite compréhensible en ce sens que l'affaire du titre et celle de la relégation concenent pratiquement tous les clubs si l'on excepte logiquement les CSS, USMO,ST,CAB. Nous disions sciemment logiquement car sur le plan comptable, 21 points sont encore en jeu et tout demeure possible même pour ces 4 écuries que ce soit en aval ou en amont. Soit, mais de la à ce qu'à longueur de journée certaines plumes nous sortent des limogeages fictifs il y a de quoi se poser des questions. La dernière en date parue ce mardi est ce « Licenciement » de si Larbi Zouaoui et son remplacement par son cadet Youssef à la tête du CAB. Passe pour la campagne orchestrée à l'endroit du brave Ghazi Ghrairi qui à chaque dimanche est « limogé » par tout un chacun et que son collègue Farid Ben Belgacem très chevaleresque a crânement défendu sur antennes.. Pareil pour Guermiti à Kasserine ou Kouki que l'on prétend en délicatesse avec Aboud ! Mais la question clé dans l'affaire est la suivante : éliminer un entraîneur en cette période cruciale de l'exercice et en introniser un autre ne serait pas suicidaire pour les groupes ? Nous ne sommes qu'à 7 petites longueurs de l'épilogue de la saison ; vous pensez que le nouveau coach aurait le temps matériel suffisant pour connaître l'identité des joueurs mis à sa disposition dans un premier temps avant de déceler leurs vraies potentialités et capacités ? La fameuse recherche du choc psychologique longuement ressassée et recherchée par des présidents craignant pour leur tête ne tient plus la route dans ces conditions car le temps presse et les nouveaux introduits ne disposent guère de baguette magique pour tout chambouler. Au lieu d'opter pour ces solutions de facilité qui ne leurrent personne au fait, les décideurs feraient mieux à notre sens de mieuxentourer leurs protégés et de leur fournir les conditions idoines pour ne se concentrer que sur leur boulot. Car, et exception faite de quelques rares écuries où les joueurs évoluent l'esprit serein volet finances, le plus clair de nos acteurs sont menacés par les créanciers (loyers, pharmaciens, épiciers, boulanger, factures diverses ; nous n'avons point inclus les charcutiers dans l'affaire car faire manger de la viande à leur famille est un luxe qu'ils ne peuvent se permettre hélas !) Comment voulez-vous dans pareilles pénibles conditions, qu'un joueur se concentre sur les consignes de son staff, garde sa lucidité 90' durant et ne commette pas de bourdes fatales lors des rencontres quand il est assailli de moult problèmes en suspens en dehors du rectangle vert ?