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L'UE rejette un plan d'aide pour l'Europe de l'Est
Face à la crise financière
Publié dans Le Temps le 02 - 03 - 2009

Le Temps-Agences - Les dirigeants européens ont rejeté dimanche l'idée d'un grand plan d'aide pour l'Europe de l'Est face à la crise, malgré les craintes de la Hongrie de voir tomber un "nouveau rideau de fer", et proclamé leur refus du protectionnisme, après une vive polémique sur le sujet.
La Hongrie, un des pays les plus touchés à l'Est par la crise économique, a profité d'un sommet extraordinaire des 27 pays de l'UE pour plaider en faveur d'un grand programme de soutien aux douze pays entrés dans le bloc depuis 2004, doté de jusqu'à 190 milliards d'euros.
"Nous ne devrions pas permettre qu'un nouveau rideau de fer divise l'Europe en deux", cinq ans après l'élargissement de l'UE à l'Est et dix ans après la chute du communisme, a prévenu à Bruxelles le Premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany.
Mais sa demande a été écartée par la plupart de ses partenaires. Tant parmi les pays les plus riches à l'Ouest, peu enclins à sortir le carnet de chèques et refusant de dramatiser la situation, que parmi les autres pays de l'Est qui ne veulent pas être tous mis dans le même sac.
Dans un texte commun, les dirigeants européens se sont dits prêts "à réexaminer l'aide déjà octroyée" aux pays d'Europe centrale et orientale, en particulier la Hongrie et la Lettonie qui ont bénéficié de prêts de l'UE.
"Il est tout à fait clair que l'Union européenne ne laissera personne sur le bord de la route", a dit le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, dont le pays préside l'UE.
Mais toute aide ne se fera qu'au cas par cas. Les dirigeants européens ont exclu tout plan d'aide généralisé en raison "des différences manifestes" entre les Etats concernés.
L'idée hongroise d'accélérer l'intégration dans la zone euro des pays de l'Est, afin qu'ils puissent sans tarder bénéficier du "parapluie" de la monnaie unique, a en revanche trouvé davantage de partisans.
Plusieurs pays, dont l'Allemagne et le Luxembourg, n'ont pas exclu d'en discuter. En revanche, la plupart rejettent un assouplissement des stricts critères d'adhésion, limitant le niveau de déficit public, de dette ou d'inflation. Seul le chef de l'Etat français s'est interrogé sur la pertinence du critère du déficit public.
Le sommet a été aussi l'occasion de tenter de clore la polémique sur le protectionnisme, qui a beaucoup divisé les pays européens ces dernières semaines et pesé sur la crédibilité de leur réponse à la crise.
"Le protectionnisme n'est pas une réponse à la crise actuelle", souligne le texte commun.
Les dirigeants affirment aussi leur volonté de "tirer le plus possible parti du marché unique" européen, qui garantit la libre circulation des marchandises, services, personnes et capitaux, "pour soutenir la croissance et l'emploi".
La controverse a opposé principalement la présidence tchèque de l'UE à la France, dont un plan d'aide au secteur automobile a été qualifié par Prague de protectionniste. Il a finalement été validé samedi, à la veille du sommet, par la Commission européenne en échange de "garanties" de Paris.
M. Sarkozy a toutefois justifié l'idée que les aides aux constructeurs français soient conditionnés à des promesses de non-fermetures de sites sur le territoire.
"Où voyez-vous du protectionnisme? On n'a jamais demandé de fermer les usines (hors de France) pour garder les nôtres, on a demandé qu'on ne ferme pas chez nous (...). C'est tout à fait différent", a-t-il dit.
Par ailleurs, les dirigeants européens sont aussi tombés d'accord sur des grandes lignes communes dans le traitement des actifs toxiques des banques de l'UE, qui empêchent le circuit du crédit de repartir, proposées mercredi par la Commission européenne.
Cela devrait leur permettre d'aller au prochain sommet du G20 de Londres début avril unis sur ce sujet jugé crucial pour limiter l'impact de la récession.


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