Cette cinquième journée a été consacrée à l'épreuve de français pour les Lettres, celle de l'informatique pour trois sections, à savoir, les Sciences expérimentales, les Mathématiques et les Techniques. La section d'Economie-Gestion avait rendez-vous avec l'épreuve de gestion. Pour les candidats de cette branche, ils peuvent enfin se délasser, le gros a été déjà fait. Selon certains candidats interrogés, l'épreuve de gestion était beaucoup plus facile que celle de l'économie qu'ils avaient passée le 2è jour. Ahmed, candidat en Economie-Gestion, ne cache pas sa satisfaction : " Dans l'ensemble, l'épreuve était abordable par rapport à ce que j'avais fait en économie jeudi dernier ! Personnellement, je peux dormir sur mes deux oreilles, je suis assez satisfait de ce que je viens de faire ! D'ailleurs, c'est l'avis de la majorité des candidats. Pas de pièges et beaucoup ont apprécié son contenu ! Il n'y a pas de quoi s'inquiéter ! " Ces économistes auront à affronter demain deux épreuves, les dernières : le français et l'anglais, deux matières dont peuvent profiter ceux qui ont raté les épreuves passées. Il était dix heures et quelques minutes quand les littéraires ont commencé à sortir du centre d'examens dont la majorité avaient le sourire aux lèvres, signe qu'ils avaient bien passé l'épreuve de français. Nous avons abordé en premier lieu Mme B. Brahim, prof de français qui nous a affirmé que l'épreuve était à la portée d'un élève moyen : " l'épreuve comprend trois parties : un texte de Daniel Pennac, auteur très en vogue et connu de la majorité des élèves ; dans une première partie, il faut répondre aux questions de compréhension qui sont d'ailleurs claires et faciles à répondre ; les procédés d'écriture qu'on demande à relever sont d'ailleurs facilement repérables et une question de grammaire portant sur la transformation du style direct au style indirect, tous les élèves sont censés savoir les transformations qu'il faut opérer dans ce genre d'exercice. Quant à l'essai, c'est un sujet abordable et d'actualité portant sur la lecture ; l'élève doit rédiger son point de vue dans un texte argumentatif cohérent et bien articulé sans sortir du sujet posé, c'est tout ce qu'on demande ! " Les candidats, eux, se partageaient entre satisfaits et mécontents. Jamel : " Personnellement, j'ai trouvé le texte un peu difficile et puis j'ai raté la question de grammaire qui portait sur la transformation du style direct au style indirect, enfin, j'ai pu, en revanche, repérer les figures de style et travailler plus ou moins bien le sujet de l'essai ! " Faten, sa camarade, semble plus satisfaite de ses performances : " Le texte de Pennac m'a paru très facile, d'ailleurs, je connais bien cet écrivain, il écrit pour la jeunesse. Quant aux questions de compréhension et de grammaire, elles sont à la portée ! Le sujet de l'essai n'est pas difficile du tout, du moins pour moi, car j'ai toujours été bonne en langue française ! " Toujours est-il que pour réussir l'épreuve de français il faut avoir un bon bagage linguistique et des connaissances sur le thème qui fait l'objet de l'épreuve et surtout être collé au sujet pour ne pas dire des choses superflues. Ce jour-là, l'épreuve d'informatique semble être abordable pour la majorité des candidats des sections Maths, Sciences et Techniques. Elle ne comportait pas de surprise selon les professeurs de la matière interrogés. Pas mal de candidats ont confirmé la chose. Il s'agit d'une épreuve d'une heure et demie qui consistait, entre autres, de travailler sur des tableaux. Samy semblait joyeux en sortant du centre des examens et s'est contenté de nous annoncer : " J'ai bien passé ! Tout était à la portée ! " On peut remarquer cependant quelques signes de fatigue sur les visages des candidats. Heureusement qu'ils sont au bout du calvaire. Encore une journée de travail et de sérieux pour enfin s'offrir quelques jours de repos, sauf si quelques uns, peu rassurés, commenceront la révision de la session de contrôle dès la fin de cette session !