Hier, c'était la deuxième journée du DFEEB. Elle a été consacrée à deux épreuves : le français et les sciences de la vie et de la terre. Ce jour-là, les opinions des candidats ne semblaient pas unanimes sur ces deux épreuves : certains étaient satisfaits, d'autres étaient mécontents. Cependant, une impression générale faisait croire que l'épreuve de français n'était pas à la portée de tous et celle de SVT était très longue et portait sur plusieurs choses à la fois. Concernant l'épreuve de français, le texte proposé s'inscrit, selon les Programmes Officiels, dans le domaine des " Regards sur la société d'aujourd'hui " et correspond au centre d'intérêt " Métiers d'hier, métiers d'aujourd'hui ". il s'agit d'un texte traitant du métier de mécanicien dont le contenu est accessible par la majorité des candidats. L'épreuve comportait trois parties : une première partie sur la compréhension du texte notée sur 7 points, une deuxième partie sur la langue notée sur 6 points et enfin un essai noté sur 7 points. D'après M.Mekki, prof de français, tout était abordable, sauf que " pour la première question de grammaire portant sur l'emploi de pronoms relatifs composés, elle n'est pas à la portée de tous, d'autant plus que ce fait linguistique ne fait pas objet d'une leçon à part, il a été étudié au début de l'année dans le cadre de l'expansion du groupe nominal. De plus, il n'y a aucun exercice dans le manuel de l'élève portant sur les pronoms relatifs composés qui sont d'ailleurs difficiles pour un élève moyen. Pour l'essai, on a peur que l'élève soit tombé dans un contresens à cause de l'expression " contrairement à Dany... " ; il y a un risque que l'élève se compare à Dany (personnage du texte), alors que le sujet demande de choisir un métier différent de celui du père. A part cette ambiguïté, l'ensemble est dans les normes. " D'autres professeurs interrogés ont fait le même commentaire au niveau de la formulation du sujet et ont même confirmé que cette expression " Contrairement à Dany " était superflue ! Pour former une opinion sur le sujet proposé, en voici le texte : " Contrairement à Dany, tu préfères exercer un métier différent de celui de ton père. Un jour tu décides de lui en parler pour lui expliquer les raisons de ton choix. Raconte ce qui s'est passé en intégrant un dialogue dans ton récit. Les mêmes profs ont fait remarquer que dans ce sujet, on demandait plusieurs choses à la fois : le récit, le dialogue et l'argumentation, ce qui pourrait être gênant et déroutant pour un élève moyen ! Côté candidats, Nesrine était satisfaite dans l'ensemble : " Mais, ajouta-elle, j'ai raté la question sur les pronoms relatifs composés, je ne me rappelle pas que nous les avons étudiés en classe ! C'est dommage ! Pour l'essai, je l'ai bien traité, mais beaucoup de mes camarades se sont un peu embrouillés ! " Quant à Salima, très bonne élève en français au cours de l'année " Tout est passé à merveille ! " L'épreuve de SVT était, de l'avis des profs et des candidats, à la portée de tous, sauf qu'elle comportait des questions sur plusieurs chapitres. Pour Mme Oueslati, prof de sciences naturelles : " Cela pourrait être avantageux pour les élèves, ils peuvent ainsi grignoter des points un peu partout et ce qui parait difficile aux uns pourrait paraître facile aux autres. Le sujet comportait des questions sur l'appareil génétique femelle, l'œil, l'appareil circulatoire, l'appareil digestif, la reproduction et un QCM portant sur la nutrition et le système nerveux... " Pour certains candidats, l'épreuve était trop longue pour être terminée en une heure. Pour Nourhène, tout était abordable mais " faute de temps, j'ai dû bâcler la question sur la reproduction ! " Aujourd'hui, mercredi 17 juin, les candidats passeront l'épreuve de mathématiques de 8h à 10h, la dernière épreuve du DFEEB. Bonne chance à tous !