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" Yes, you can ", dit-il aux Africains
Obama au Ghana
Publié dans Le Temps le 12 - 07 - 2009

Le Temps-Agences - Le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama, a appelé hier l'Afrique à prendre en main son propre destin en combattant les pratiques antidémocratiques, les conflits et la maladie et en l'assurant du soutien américain dans cette vaste entreprise.
Au cours de sa première visite de président en Afrique noire, M. Obama a ravivé le grand slogan de sa campagne électorale victorieuse, "yes, you can" pour appeler les Africains à ne plus invoquer le colonialisme pour expliquer les guerres, la maladie, le sous-développement, les pratiques antidémocratiques et la corruption sur un continent plein de "promesses", selon lui.
"Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Vous pouvez faire ça. Oui, vous le pouvez" ("yes, you can), a-t-il dit, soulevant les clameurs des députés ghanéens devant lesquels il s'exprimait.
"Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci : l'Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu'amie", a-t-il dit.
La venue de M. Obama a suscité beaucoup de ferveur. Des centaines de personnes s'étaient massées à l'aube autour du palais présidentiel, où il était reçu avant le Parlement, pour tâcher de l'apercevoir. Certains brandissaient des pancartes où on pouvait lire "Obama tu es le vrai fils de l'Afrique, on t'aime".
Dans la foule, Ama Agyeman, une femme de 80 ans clouée dans un fauteuil roulant poussé par son petit-fils de 10 ans, expliquait: "je veux voir le premier président noir d'Amérique avant de mourir".
M. Obama, le fils d'un Kényan émigré aux Etats-Unis pour étudier avant de rentrer au pays, a rappelé devant le parlement que "le sang de l'Afrique" coulait dans ses veines.
Il sait donc le mal que le colonialisme a fait à l'Afrique.
Mais, a-t-il ajouté, "il est facile de montrer les autres du doigt". "L'Occident n'est pas responsable de la destruction de l'économie zimbabwéenne au cours de la dernière décennie, ou des guerres où on enrôle les enfants dans les rangs des combattants", a-t-il dit.
M. Obama, qui avait choisi le Ghana comme le rare exemple en Afrique de transitions démocratiques et de réussites économiques.
Il a signifié que le soutien américain au développement dépendrait de l'adhésion aux règles démocratiques.
Il a insisté sur la notion de partenariat. Ainsi, il a promis la poursuite de l'aide américaine contre les maladies parce qu'il "y a encore trop de gens à mourir de maladies qui ne devraient pas les tuer". Mais il entend le faire en renforçant les systèmes santé africains.
Le "génocide" en cours au Darfour ou l'expansion terroriste en Somalie réclament une réponse internationale, a-t-il dit, mais il encourage la création d'une "architecture régionale de sécurité qui soit forte et qui puisse produire une force transnationale efficace quand il le faut".
"Alors les Etats-Unis apporteront leur soutien diplomatique, technique, logistique et appuieront les efforts pour faire juger les criminels de guerre", a-t-il dit.
Hier après-midi, après avoir visité un hôpital d'Accra spécialisé dans la lutte contre le paludisme et soutenu financièrement par les Etats-Unis, M. Obama et son épouse Michelle, elle-même descendante d'esclave, devaient se rendre au fort esclavagiste de Cape Coast, témoignage de la tragique traite négrière pour l'Afrique.
Il devait s'exprimer dans cette imposante bâtisse tournée vers la mer et d'où des milliers d'Africains partirent vers l'Europe, l'Amérique et les Caraïbes pour un voyage sans retour.


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