* Les cambrioleurs voulaient se faire justice, eux-mêmes * Le faussaire Les agents de la brigade des mœurs ont été informés qu'un centre de massage à la capitale, venait de recruter une jeune dame qui n'avait aucun rapport avec la kinésie. Ils étaient d'autant plus intrigués qu'un certain nombre de dames suspectes avaient été recrutées dans ce centre. Aussi leurs suspicions étaient-elles confirmées lors d'une descente dans les lieux, par les attitudes ambiguës dans lesquelles ils surprirent les masseuses avec leurs clients. Ces kiné, ainsi que la directrice des lieux, ne purent nier le fait d'avoir entraîné leurs clients dans une drôle de galère. Ces derniers ont été, en effet, inculpés de complicité de prostitution clandestine. L'affaire est encore pendante devant le tribunal de première instance de Tunis.
Les cambrioleurs voulaient se faire justice, eux-mêmes La victime déclara aux agents de la brigade criminelle, que sa maison a été cambriolée par des malfaiteurs qui ont forcé le coffre, pour y dérober une grosse somme d'argent, en plus des chèques bancaires ainsi que les bijoux de sa femme. L'enquête révéla que les cambrioleurs, n'étaient autres que des ouvriers, ayant travaillé auparavant dans sa ferme. Devant le tribunal ils avouèrent leur forfait et écopèrent d'une condamnation à une peine d'emprisonnement. Ils interjetèrent appel pour soutenir qu'ils avaient agi de la sorte afin de se venger de celui qui fut leur employeur et qui n'hésitait pas à les exploiter et les humilier. Mais comme nul ne peut se faire justice soi-même... !
Le faussaire Ce quinquagénaire ne trouvait pas mieux, pour gruger une compagnie de télécommunication, que de demander des lignes téléphoniques à la facture, au nom de tierces personnes. Il a pu demander une dizaine de lignes téléphoniques, en falsifiant des cartes d'identité, dans lesquelles il insérait sa photo à la place de celles des vrais titulaires. Evidemment, ces lignes étaient facturées au nom de ces derniers. Inculpé de faux et usage de faux, l'accusé sera jugé pour 11 affaires.