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Retour en force d'Al Qaïda ?
Irak
Publié dans Le Temps le 02 - 08 - 2009

Le cerveau du braquage sanglant d'une banque est un garde présidentiel
Le Temps-Agences - Au lendemain d'une série d'attentats à la bombe contre des mosquées chiites qui ont fait 31 morts, des Irakiens disent craindre qu'Al Qaïda ne tente de replonger le pays dans une guerre entre communautés, comme celle qui a failli faire éclater le pays il y a deux ans.
Les explosions de vendredi, survenues à quelques minutes d'intervalle, visaient cinq mosquées chiites de Bagdad et de ses environs à l'heure où les fidèles se rassemblaient pour la prière hebdomadaire. Elles ont fait au moins 130 blessés.
"Pourquoi frapper des mosquées ? Parce qu'ils veulent diviser les Irakiens, déclencher une guerre entre les deux confessions (sunnite et chiite)", commentait Kafhim Ali, 54 ans, en faisant ses courses sur un marché aux légumes du quartier bagdadi de Karrada.
"Maintenant, je réfléchirai avant d'aller à la prière du vendredi."
Aucun groupe n'a revendiqué les attentats, mais les rassemblements religieux chiites ont souvent été pris pour cibles par Al Qaïda, dont l'interprétation extrémiste de l'Islam sunnite présente les chiites comme des hérétiques.
Les unités de combat de l'armée américaine s'étant retirées le mois dernier des centres urbains d'Irak, certains redoutent que les forces du pays, démantelées après l'intervention militaire américaine de 2003 et reconstituées à partir de zéro depuis, ne soient pas encore capables d'assurer la sécurité.
Beaucoup d'Irakiens s'attendent à voir des activistes exploiter la moindre brèche dans les dispositifs de sécurité pour redéclencher le chaos.
"Al Qaïda se remet à frapper les gens parce que les forces américaines ont quitté les villes. Je ne crois pas que les forces de sécurité s'en sortent très bien", a confié Hicham Sabah, lui-même policier et âgé de 21 ans, à un poste de contrôle établi dans la capitale.
Le ministère irakien de la Santé a annoncé hier que le nombre de civils tués dans le pays était tombé à 224 en juillet, contre 373 en juin.
Mais si la violence a fortement baissé depuis un an et demi, les activistes savent se faire discrets avant de lancer brusquement des attaques meurtrières.
"Je n'ose pas aller dans les mosquées après ces attentats. Ça va se reproduire", estime Salah Ibrahim, 36 ans, en arrosant la cour de sa boutique de vêtements. "Al Qaïda veut une guerre inter-confessionnelle (...) et il y a des failles dans les forces de sécurité qui tentent de s'y opposer."
En février 2006, l'explosion d'une bombe posée par des insurgés sunnites présumés avait détruit le dôme de la Mosquée d'Or de Samarra, l'un des hauts lieux du chiisme, ce qui avait suscité une orgie de meurtres et d'autres actes de représailles.
L'armée américaine et les autorités irakiennes notent cependant que les tentatives d'Al Qaïda pour rallumer des foyers de violence comme en 2006-2007 ont échoué jusqu'ici. Elles s'inquiètent nettement plus du risque de violences entre la majorité arabe du pays et sa minorité kurde, qui s'opposent sur des enjeux territoriaux, politiques et économiques dans le Nord riche en pétrole.
Nombre d'Irakiens doutent aussi que les chiites et les sunnites de Bagdad aient l'énergie voulue pour revenir aux affrontements d'il y a deux ou trois ans, période où les rues étaient jonchées de cadavres portant des marques de coups de feu et de tortures.
"Si nous nous unissons, Al Qaïda ne parviendra pas à s'infiltrer parmi nous", estime Falah Hassan Mohammad, propriétaire d'un magasin d'outillage.
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Le cerveau du braquage sanglant d'une banque est un garde présidentiel
Le Temps-Agenecs - Un capitaine de la garde présidentielle a été le cerveau du braquage le plus sanglant de l'histoire récente de l'Irak, a annoncé hier la police.
Après s'être introduits dans l'établissement, les assaillants avaient contraint les huit policiers à descendre dans une pièce au sous-sol. Ils avaient attaché leurs mains derrière le dos, collé un bâillon en plastique sur leur bouche, les ont fait asseoir, mis un oreiller derrière leur tête pour atténuer le bruit des détonations et les avaient abattus d'une balle dans la nuque, selon la police.
Huit policiers avaient été tués et près de quatre millions de dollars subtilisés mardi lors du hold-up. Les voleurs avaient pénétré sans effraction pendant la nuit dans la succursale de la banque publique Rafidaïn.
"Le principal responsable du crime de la banque Rafidaïn est un capitaine de l'armée irakienne, membre de la garde présidentielle et s'appelle Jaafar Lazem Shkaya al Tamimi", a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général Abdel Karim Khalaf.
"Nous avons travaillé activement pour trouver les coupables, avec le chef de la protection du vice-président Adel Abdel Mahdi, le colonel Ali Lazem", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Il a également annoncé qu'un lieutenant de l'armée Amine Karim Zyada al-Fazli, basé à Kazimiyah, un quartier chiite de Bagdad, et un autre soldat, dont il n'a pas donné le nom, ont été "arrêtés et sont actuellement interrogés".
"Les autres complices sont recherchés et le crime a été commis pour des raisons crapuleuses. L'argent a été retrouvé dans un immeuble de Karrada près de l'hôtel Babylone", a précisé le porte-parole.
Vendredi, le ministre de l'Intérieur, Jawad al-Bolani, avait créé la surprise en liant ce hold-up à des membres de partis politiques. "L'enquête continue et nous avons des contacts sérieux avec des parties pour qu'elles nous livrent les personnes recherchées", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
"Ceux qui sont impliqués dans ce crime l'ont fait à titre individuel et nous ne disons pas que ce crime a été commis avec la connaissance ou sur ordre de ces partis", a-t-il ajouté.
La formulation choisie laisse entendre qu'il s'agit de formations connues et non pas d'organisations d'insurgés comme Al-Qaïda. Dans le cas contraire, le ministre n'aurait pas employé des formules aussi courtoises ni indiqué qu'il négociait avec elles.
Un officier de police a affirmé que le coffre-fort de trois mètres de haut a été ouvert au chalumeau.
La police avait fait porter ses soupçons sur "les terroristes qui tentent de se renflouer en Irak car les fonds venus de l'étranger se sont taris".


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