La victime dans cette affaire qu'a eu à juger la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Tunis, a prétendu que deux jeunes hommes en état d'ébriété, l'avait abordée, alors qu'elle était sur le chemin du retour à son domicile. L'un d'eux, affirma-t-elle, muni d'une lame de rasoir, l'obligea à lui donner son sac à main quand à son complice il a réussi à lui arracher son collier, lui causant des blessures graves autour de son cou. Toutefois, les versions des deux accusés devant la Chambre correctionnelle étaient tout à fait autres. Les deux accusés ne nièrent pas, avoir pris le collier de la prétendue victime mais selon eux avec son propre gré. Ils déclarèrent qu'ils connaissaient déjà la jeune fille, mais ils n'ont pas procédé à la violence où à la menace. Leurs déclarations étaient corroborées par un témoin qui affirma avoir vu la jeune fille en question avec les deux accusés. Elle était en train de discuter tranquillement avec eux. Il n'y avait aucun indice indiquant qu'elle était menacée. L'avocat de la défense soutint que l'accusation à l'encontre de ses clients était dénuée de tout fondement. Il plaida, de ce fait, l'absence de preuve et demanda l'acquittement de ses clients. L'affaire a été mise en délibéré.