La ville d'Hammam-lif étant envahie en cette période estivale par les estivants, pratiquement toutes ses artères sont prises par des voitures en stationnement. Et c'est le grand hallali de la grue pourchassant à longueur de journée ces véhicules les embarquant sans ménagement avec maintes plaintes de leur propriétaire pour des dégâts matériels énormes (pare choc tordu, radiateur perforé, marmite endommagée, phares et clignotants brisés, etc.). La situation frise le ridicule quand on s'amuse à embarquer une voiture stationnée à la régulière comme ce fut le cas ce jeudi à 13h30 en plein centre ville ! Un problème majeur car pratiquement les principaux négoces, les cabinets médicaux, les laboratoires d'analyses, les administrations, les boutiques, sont tous concentrés dans les avenues Habib Bourguiba, de l'environnement, de la République. Un malade dans un état précaire doit -il se garer à mille lieues de son médecin ? Un exemple édifiant : Une mère de famille sortant du cabinet de son pédiatre en pleine canicule avec un bébé fiévreux à 40° dans les bras et cherchant désespérément sa voiture mystérieusement volatilisée fait désordre, tout simplement pathétique ! Le citoyen doit-il faire ses emplettes à pied après s'être débarrassé de sa voiture à l'entrée de la ville ? Autres singularités, l'absence totale de parkings aménagés en ville, le ramassage des véhicules même dans les artères éloignées du centre ville et réservées aux zones d'habitation (Salammbô, 7 novembre), sans omettre de souligner l'activité même nocturne de ces engins notamment aux confins du théâtre de Boukornine en dépit des retraits aménagés de stationnement ! Il est clair que le stationnement alternatif ne suffit point à endiguer la capacité du parc circulant à Hammam-Lif. Pourquoi ne pas instaurer des parcmètres de part et d'autre des avenues à l'instar de la capitale, histoire de mettre un terme à des scènes pas très jolies à voir avec accrochages pluriquotidiens. Avec comme corollaire dans la foulée, une manne financière autrement plus conséquente et lucrative dans les caisses de la mairie, au lieu de partager à concurrence de 50 - 50 % les " recettes "avec la société détentrice de ces engins remorqueurs ?
La sirène envahissante Il s'agit d'un café érigé sur une jetée de quelques dizaines de mètres dans la mer. Il avait connu ses jours de gloire aux années 70 avant d'enregistrer un déclin par manque d'intérêt et d'entretien. Cette année il a rouvert ses portes avec un café-restaurant au rez-de-chaussée causant de sérieux désagréments aux riverains volet décibels nocturnes insupportables Au mois de Ramadan, c'est au tour du premier étage d'organiser à partir de 22h et jusqu'à tard dans la nuit des soirées DJ dansantes destinées aux jeunes. La salle est certes insonorisée, mais avec cette chaleur étouffante, toutes les fenêtres de s'ouvrir en quête de fraîcheur. On vous laisse le soin d'imaginer dans quelles conditions les honnêtes gens, appelés à se lever tôt le matin pour vaquer à leurs obligations, comment ils vont recouvrer le sommeil et surtout quand parviendront-ils à fermer finalement l'œil ? Pourtant l'article 64 des municipalités est sans équivoque dans cette affaire : veiller au bien être des contribuables ! Pas de pollution sonore, de désagréments en milieu urbain. Les plaines et doléances des Hammam-Lifois seraient-elles prises en considération ? Attendons pour voir !
Inondation des artères La première ondée enregistrée ce jeudi quoique brève a transformé la ville en un véritable étang. Passe pour les rues gorgeant d'eau " saine ", mais l'affaire se complique singulièrement au niveau des avenues Moufida Bourguiba, Arbi Zarrouk, Maroc, 7novembre où les égouts déversent leur contenu nauséabond et dégoûtant en plein air avec des odeurs fétides empoisonnant le quotidien des citoyens et les contraignant à colmater et à calfeutrer vainement toutes les fenêtres et issues par cette canicule qui sévit sur le pays. Et dire que nous ne sommes qu'à la première averse ! Faut-il souligner que cette affaire dure depuis une éternité et que pour l'heure aucun effort tangible n'a été entrepris pour mettre un terme à cette pollution grandement préjudiciable aux banlieusards.