Une communication téléphonique avisa la police qu'une odeur nauséabonde se dégageait d'un puits. Avisé, les agents de la police se dépêchèrent sur les lieux. L'obscurité les empêchait toutefois de remarquer quoi que se soit. Aussitôt, ils ont appelé à la rescousse les agents de la protection civile qui se sont dépêchés sur les lieux pour explorer le puits. L'un des agents de la protection est descendu dans le puits et est remonté, une vingtaine de minutes plus tard, avec le cadavre d'un nouveau-né. Les agents ont déduit que c'était bel et bien un crime. Les investigations et les informations recueillies ont permis aux enquêteurs de savoir qu'une fille du coin, célibataire de son état, était apparemment enceinte quelques mois plus tôt. Seulement, son ventre a retrouvé son état normal depuis une semaine. Est-elle l'assassin de son nouveau-né ? Les policiers se sont rendus chez elle. C'est une fille de vingt-sept ans. Elle a été perturbée à la vue des policiers. Elle fut emmenée au poste de la police pour les besoins de l'enquête. Au fil des questions, elle s'est mise à table. Elle avoua qu'elle avait étranglé son bébé aidé en cela par son amant, avant de le jeter dans le puits. Elle a expliqué aux enquêteurs qu'elle avait une relation avec ce jeune homme, au fil des mois, elle est tombée enceinte. Quand elle a senti les douleurs de l'accouchement, elle s'est retirée dans un lieu près du puits, loin des regards curieux. Une fois le nouveau-né mis au monde, elle appela son amant qui de ses deux mains étouffa le bébé. Après quoi, a jeté le cadavre dans le puits avant de retourner chez elle. Interrogé, le jeune homme nia les faits qui lui étaient reprochés, rejetant en bloc avoir eu une relation amoureuse avec l'accusée. La jeune fille a été inculpée d'infanticide et devrait comparaître prochainement devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul pour répondre de son acte.