L'inculpé est un fonctionnaire exerçant dans une banque de la place. Il est marié sans enfants. Au fil du temps, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus continuer à vivre avec sa femme. Il lui reprochait sa désinvolture face à ses obligations ménagères. De dispute en dispute, ne pouvant plus accepter la situation il a demandé et obtenu le divorce. Le jour des faits, alors qu'il se trouvait dans une grande surface, il a croisé son ex, accompagnée de deux hommes de nationalité Marocaine. Avait-il eu en ce moment des sentiments de jalousie ? l'aimait-il encore ? avait-il regretté son divorce ?? qui sait ! L'essentiel c'est qu'en voyant son ex accompagnée, il est devenu fou de rage , il l'a insulté , traité de tous les noms, et pour finir , allait l'agresser n'eut été l'intervention des personnes présentes qui les ont séparés. Humiliée, insultée, la dame est allée de suite au poste de police déposer une plainte. Elle s'est faite accompagnée par un des deux marocains qui ont assisté à la scène . Ces derniers ont témoigné en sa faveur. Traduit devant le juge cantonal de Carthage , l'inculpé a nié les accusations portées à son encontre. Son avocat a essayé de convaincre le juge qu'il s'agit d'une plainte calomnieuse dans le but de nuire à son client. Son ex épouse lui en voulait énormément puisque c'est lui qui était à l'origine du divorce . Où sont les témoins ? d'autant plus qu'il s'agit d'un lieu , à longueur de journée plein de visiteurs. Seul le témoignage des marocains est porté sur le procès verbal, peut-il être pris en considération? c'est à en douter car au moment des faits ils accompagnaient la plaignante ce qui laisse supposer qu'il s'agit d'un témoignage de complaisance. Tous ces facteurs font qu'il s'agit d'accusation non fondée L'avocat a demandé à la cour de rejeter la plainte, le cas échéant et si la cour est convaincue de la culpabilité de son client, de lui infliger la peine minimale, vu l'absence d'antécédents judiciaires. L'affaire a été mise en délibéré