La chambre correctionnelle du tribunal cantonal de Carthage a examiné trois affaires qui vont de paire à savoir ivresse, coups et blessures graves, port d'armes prohibées, rixes et bagarres La première affaire concerne un inculpé , qui s'est présenté devant la cour en état d'arrestation. Il est accusé d'avoir causé des blessures graves à une personne avec qui il a eu une altercation. Il était en état d'ébriété, quand suite à un échange de propos , il a pris une pierre avec laquelle il a frappé la victime. A l'audience l'accusé a formulé ses regrets en affirmant qu'il a agi sous l'effet de l'alcool. Son avocat a présenté un désistement de la victime quant aux poursuites pénales et a prié la cour d'accorder les circonstances atténuantes à son client , vu l'absence d'antécédents judiciaires et se limiter à une amende. La cour a infligé à l'inculpé une amende de 1OOD et prononcé la relaxe.
La 2ème affaire Un jeune homme a été traduit devant la cour en état d'arrestation, il est inculpé d'avoir agressé verbalement des passants en leur lançant des insultes et des injures alors qu'il état en état d'ébriété totale. Arrêté et conduit au poste de police il a été incarcéré. Devant le juge il a demandé pardon et a promis de se conduire correctement à l'avenir. Son avocat a présenté au juge un dossier d'ou il ressort que l'accusé est soutien de famille, avec un père malade et surtout une famille qui dépend de lui matériellement l'avocatégalement rappelé que son client n'a pas d'antécédents judiciaires. Après délibération la cour a infligé une amande de 200 D pour propos injurieux et 40 dinars pour ivresse, et a ordonné sa libération.
La 3ème affaire Il s'agit d'un tunisien résidant à l'étranger venu passer des vacances auprès des siens. Un soir en sortant d'un restaurant, après avoir consommé une grande quantité de boissons alcoolisées, il s'en est pris aux passants en les insultants, leur lançant des injures et des propos vulgaires. A la suite de quoi, les agents de l'ordre ont intervenu et ont pu le maîtriser. Conduit au poste de police il a continué à insulter les agents de l'ordre et tous ceux qui ont eu à intervenir pour le calmer. En le fouillant les agents de l'ordre ont trouvé un couteau de service de table. Traduit devant la cour en état d'arrestation, il a déclaré avoir agi sous l'emprise de l'alcool demandé pardon. Son avocat a prié la cour de considérer la situation sociale de son client et qu'une peine lourde risque de lui faire perdre son travail à l'étranger, d'autant que le détenu n'a jamais eu d'antécédents judiciaires Après délibération la cour a rendu son verdict : 1 mois de prison avec sursis 100 dinars d'amende.
