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Bien mal acquis ne profite jamais
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Publié dans Le Temps le 25 - 03 - 2007

Parmi les contrastes naturels qui avaient existé, depuis la création de l'homme, la richesse et la pauvreté avaient conditionné la vie de celui-ci et furent la cause de ses problèmes, et de ses premières préoccupations.
Le premier fratricide, n'était-il pas en effet, engendré par cette situation qui permit à celui qui présenta les dons les plus substantiels de vaincre son rival pour se rapprocher de l'heureuse élue ? Ce qui suscita les premiers sentiments de haine et de jalousie chez l'être humain.
L'homme a désormais pris une attitude d'agression et de vengeance à l'égard de son semblable pour le dominer voire l'exterminer.
Depuis ce temps-là, bien de l'eau a coulé sous les ponts.
La notion de bien a changé d'acception, selon les époques, les conjonctures et les circonstances. Le bien appartient en fait à tout le monde et à personne.
Dans des sociétés où le plus fort exploitait le plus faible, les cartes étaient brouillées, permettant à certains de s'arroger le monopole des richesses excluant les faibles et les démunis.
De plus en plus dans les sociétés civilisées et de droit le législateur était toujours intervenu pour réprimer tous les actes malveillants tendant à léser autrui.
Le droit de propriété était devenu un droit sacré que chacun était tenu de respecter.
Encore faut-il cependant que toute propriété fut légalement acquise.
Ce fut dans ce sens que Proudhon, s'était exclamé : "La propriété c'est le vol".
Il faisait allusion en effet à ceux qui détournaient les biens d'autrui à leur profit.
L'homme "étant un loup pour l'homme" comme l'avait fait si bien remarquer le philosophe anglais Thomas Hobbes, accaparer le bien d'autrui est en fait une attitude innée chez chaque individu.
Elle peut, selon le comportement et la mentalité de chacun, se développer jusqu'à devenir un défaut néfaste chez certains, ou s'atténuer pour devenir insignifiante, voire inexistante chez d'autres.
Ce sont justement ceux-là même qui l'ont combattue, ne serait-ce qu'en se résignant à commettre tout acte préjudiciable à autrui dans ce sens.
Il n'en reste pas moins que tout acte tendant à s'approprier indûment un quelconque bien, est un acte égoïste et répréhensible.
Il peut s'accomplir sous plusieurs aspects et plusieurs formes : cela va de celui qui pratique la traite des blanches, qui est la pire forme d'esclavage, jusqu'au caissier qui ne peut résister à y piquer de l'argent sans réaliser qu'il en prive des ayants - droit qui en ont instamment besoin.
Entre ces deux alternatives, il en existe d'autres moins flagrantes, mais beaucoup plus graves.
Quoiqu'il en soit, les profits de ce genre sont éphémères.
Celui qui agit de la sorte est vite catalogué. Il est fiché et finit par être abandonné par tous, le jour où les masques tombent et qu'il est reconnu quel que soit son accoutrement.


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