1. Ne pas laisser le temps à l'adversaire de prendre confiance en ses moyens. Il faut donc le surprendre dès le début par un pressing constant. Ce que je sais, c'est de faire toujours attention aux équipes supposées plus faibles que la nôtre sur le moins du papier. Personnellement, je n'ai pas encore oublié la parenthèse du Burkina Faso à Radès même. Mes consignes sont de ne pas se découvrir, d'aller de l'avant et pourquoi pas ne pas marquer d'entrée pour rendre notre tâche encore plus facile. 2. Je continue à croire dans les qualités individuelles et collectives de nos joueurs. Comme je crois en leur esprit de corps et une solidarité de tous les instants. Nos joueurs sont par ailleurs tactiquement murs, rompus aux rendez-vous de cette importance. Toutes ces qualités rassurent, je l'ai déjà pressenti avant le match face au Nigeria en pronostiquant un partage de points à Abuja même. J'aimerai citer Jomaâ qui va sortir un grand match pour faire dissiper les doutes. 3. Face à une équipe du Kenya venue à Tunis à la recherche d'un nul qui lui assurerait une participation à la CAN 2010 en Angola, il faut s'attendre à voir les Kenyans jouer pour une prudence démesurée. Et là ce sont les qualités individuelles de nos joueurs qui vont certainement prévaloir. A commencer par ceux de la deuxième ligne Tayder qui a explosé face au Nigeria à Abuja est en mesure de récidives cet après-midi. Tout comme Darragi toujours imprévisible dans la mesure où il réussit les buts les plus invraisemblables au moment où l'on s'y attend le moins.