Hier, 4 novembre 2009, Barak Obama bouclait une année depuis sonélection pour la Maison Blanche. Une année de calme. Même si le calme n'est pas la paix. Quelques mois après son investiture, on lui donnait, déjà, le bon Dieu sans confession. Et ce fut la cerise empoisonnée sur le gâteau : un Nobel de la Paix pour un homme à la tête d'un Etat officiellement encore en guerre. Se désengagera-t-il de l'Irak dans les délais prévus ? Pas aussi simple. Lancera-t-il de nouvelles « croisades » contre les taliban ? Pas aussi évident. Barak Obama n'entend pas précipiter les choses et sortir d'un bourbier pour s'enfoncer dans un autre. Au demeurant, mesure-t-il l'ampleur des dégâts causés par les illuminations de son prédécesseur ? Mais on le presse dans son entourage, de se défaire de ce côté Mère Thérésa et de la béatitude naïve lorsqu'il dit rêver d'un monde sans guerre. Le Président des Etats-Unis est-il encore l'homme le plus puissant du monde ? Tout le nœud gordien est là. Car, l'Europe émerge ; la Russie prépare un coup géostratégique ; et la Chine s'est réellement réveillée. A l'évidence, l'époque d'une planète unijambiste et avec un seul gendarme, est révolue. En revanche, Obama ne refuse rien à Israël : pas de coup de frein aux colonisations. Cette attitude remet au goût du jour les suspicions ayant accompagné l'élection d'Obama, il y a un an... En ces temps là, on n'excluait pas un montage sioniste dans l'ascension d'Obama. Et très vite on s'est dit qu'en l'occurrence, c'était de l'intox propagée par les néo-conservateurs de Bush... Rendons-nous, néanmoins, à l'évidence : L'Amérique peut, de manière cyclique, ne pas être du même bord qu'Israël. Mais ils sont toujours du même côté. Après le « yes we can » de l'année dernière, voici venu le temps pour Obama du « to be or not to be » ?