Ce quadragénaire avait failli à son devoir de sauvegarder l'honneur de la famille ainsi qu'à celui du respect des règles morales les plus élémentaires, n'hésitant pas à attenter à la pudeur de sa cousine mineure de moine de 18 ans. Il avait profité de l'absence des parents de la jeune fille afin de s'introduire chez elle. Elle l'avait reçu, spontanément, en croyant qu'il venait tout simplement rendre visite à ses parents comme il prit l'habitude de le faire. Comme le loup du chaperon rouge qui se déguisa en grand-mère, il était mal intentionné, mais il usa de ruses et de moyens détournés afin de tenter d'abuser de cette jeune fille candide, et qui ne se rendit pas compte du danger qui la menaçait. Mais, fort heureusement, les parents arrivèrent au moment opportun où ce méchant commença à montrer ses crocs. Il le surprirent alors qu'il s'était débarrassé de ses vêtement, et ils purent éviter le pire, à la jeune fille hébétée, au moment opportun. Le père de la jeune fille alerta dare-dare, les agents de la brigade criminelle, qui se dépêchèrent sur les lieux pour surprendre le cousin effronté, en flagrant délit. Arrêté et inculpé d'attentat à la pudeur sur mineure, il nia en bloc les faits incriminés en déclarant qu'il s'agit de calomnies mensongères, inventées de toutes pièces par la mère de la victime. Cependant le médecin expert, avait relevé dans son rapport les multiples ecchymoses su le corps de la victime, que retint le tribunal en tant que présomption contre l'accusé. Toutefois, l'avocat, soutenant son client affirma que ces ecchymoses ne prouvent pas le lien de cause à effet, établissant qu'il était l'auteur de l'agression présumée. Il restait alors le flagrant délit. Sur ce point l'avocat fit observer au tribunal, que ce n'était pas la police qui surprit l'accusé sur le fait, mais c'était le frère qui leur apporta son témoignage dans ce sens. Ce dernier déclara en effet qu'il avait surpris l'accusé en train de se dévêtir. L'avocat conclut à l'acquittement, étant donné l'absence de preuves tangibles et incontestables. Le tribunal ne suivit pas la thèse de la défense, déclarant l'accusé coupable des faits incriminés. Il fut condamné à 6 ans d'emprisonnement.