Revendiquent du meurtre d'un solda Israélien Le Temps-Agences - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a relancé l'idée d'un gouvernement d'union nationale en proposant au chef de l'opposition Tzipi Livni un poste ministériel mais son offre était accueillie hier avec méfiance. Selon la radio militaire, le Secrétaire du gouvernement, Zvi Hauser, a appelé Livni et celle-ci a convenu de rencontrer Netanyahu demain pour évoquer les tenants et aboutissants de cette proposition. La presse quasi unanime subodore cependant une manoeuvre politique visant à affaiblir le Kadima, le parti rival dirigé par Livni, en jouant sur les dissensions internes et les ambitions personnelles au sein de cette formation centriste à la base idéologique encore floue. Le chef du gouvernement a proposé à Livni un poste de ministre sans portefeuille, donc sans pouvoir effectif. "Diviser pour régner", titre le quotidien Maariv quand son concurrent Yediot Aharonot évoque "un geste théâtral du Premier ministre, ce pour lequel il est très doué". Le quotidien en langue anglaise Jerusalem Post, proche du pouvoir, estime quant à lui que Netanyahu "a d'abord voulu humilier Tzipi Livni et miner le Kadima, sans parvenir à lui infliger un coup fatal". Le chef du Likoud (droite) a pourtant justifié son offre par les "défis locaux et internationaux auxquels Israël fait face", considérant que Livni, rehausserait l'image de son gouvernement dans le monde. "Elle obtiendra dans le gouvernement un poste de ministre sans portefeuille" a déclaré le chef du gouvernement au quotidien Haaretz, estimant qu'en cas de refus, d'autres membres de son parti pourraient accepter l'offre. Il a rappelé avoir proposé à Livni un partage du pouvoir dans un gouvernement sous sa direction après les dernières législatives de février, une offre qu'elle avait rejetée. "Je continue d'essayer en espérant qu'au moins une partie du Kadima rejoindra le gouvernement", a-t-il poursuivi. A l'époque, il était question que Livni reste au ministère des Affaires étrangères, poste finalement confié au chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman. De son côté, l'ancien ministre Haïm Ramon, un dirigeant du Kadima proche de Livni, s'est dit sceptique quant au sérieux de cette proposition. "Pourquoi accorderions-nous du crédit à Netanyahu alors que personne dans le monde ne lui fait confiance?", a-t-il déclaré à la radio militaire israélienne, estimant que la proposition était une manoeuvre destinée à diviser le Kadima. Livni n'a pas exclu la possibilité d'intégrer le gouvernement, tout en réservant sa réponse. Elle a averti jeudi soir la direction de son parti du risque "que toute cette proposition n'ait pour unique objectif de démanteler le Kadima". Le Kadima a obtenu le plus grand nombre de sièges à la Knesset (Parlement) avec 28 représentants sur 120. Au moins deux députés du Kadima ont déjà annoncé leur intention de quitter le parti. Si M. Netanyahu dispose aujourd'hui de l'appui de plus de 70 députés sur 120, face à une opposition très faible, sa majorité n'en demeure pas moins traversée par des courants opposés notamment sur la question de la colonisation en Cisjordanie. ------------------------------- Revendiquent du meurtre d'un solda Israélien Le Temps-Agences - Deux groupes armés palestiniens ont revendiqué dans un communiqué commun la responsabilité du meurtre d'un Israélien jeudi soir près d'une colonie juive de Cisjordanie. Le Djihad islamique et les Brigades des Martyrs d'Al Aksa ont déclaré que l'action avait été menée par leurs combattants. Meir Avshalom Hai, un père de sept enfants âgé de 40 ans, a été tué par des tirs alors qu'il conduisait sa voiture. Il est le premier Israélien tué dans une attaque palestinienne en Cisjordanie depuis avril dernier. Le colonel Avi Gil, commandant de l'armée israélienne dans la zone, a déclaré que les militaires pourraient ériger de nouveaux barrages de sécurité pour empêcher d'autres attaques. L'armée israélienne retire actuellement des points de contrôle pour faciliter la circulation des Palestiniens. Le colonel a ajouté que onze attaques similaires avaient été enregistrées en Cisjordanie en 2009.