L'OMS est dans le collimateur du Conseil de l'Europe. Elle est sous le feu des critiques pour sa gestion de la grippe H1N1. Plusieurs scientifiques l'accusent d'avoir faussement proclamé la " pandémie " et s'interrogent sur les critères scientifiques sur lesquels elle s'est basée pour justifier son diagnostic. Déclarée menaçante pour la vie de millions d'êtres humains à travers le monde, la " pandémie " s'est avérée être une simple grippette sans conséquences graves. Mais entretemps, la psychose s'est installée et des sommes colossales ont été dépensées dans des campagnes de vaccination désastreuses pour les budgets des systèmes de santé publique de plusieurs Etats. Seulement, cette grippe a fait le bonheur des grands laboratoires. D'où la question de savoir si l'Organisation mondiale a agi sous leur influence ou si elle a été manipulée par eux pour sonner l'alerte sur toute la planète. L'OMS devrait clarifier sa position sur ces questions car c'est sa crédibilité et la gestion, des dossiers de la santé dans la monde qui sont en jeu. Hier, à Strasbourg, le numéro deux de l'OMS s'est retranché derrière une position défensive, confirmant un tant soit peu qu'il y a anguille sous roche et que les thèses des scientifiques soupçonneux ne sont pas loin de la réalité. Il est quand même regrettable que l'OMS fasse montre d'une grossière légèreté dans un dossier aussi crucial. L'argent dilapidé aurait pu servir à des campagnes de prévention utiles contre d'autres maladies. L'OMS est aujourd'hui devant l'obligation de procéder à une auto-critique pour entamer une réorganisation structurelle et insuffler une transparence à ses mécanismes afin de retrouver sa crédibilité et son lustre d'antan.