Cette affaire a eu dernièrement pour cadre la localité d'Ouled Khalfallah de la délégation de Haffouz. Un éleveur d'ovins sentant un malaise a demandé à sa petite fille d'emmener le petit troupeau de brebis au pâturage. La petite fille vu le froid glacial qui régnait ce jour là a obéi contre son gré aux ordres de son père et conduisit le troupeau dans un petit pré non loin de la maison familiale. Après avoir passé un bon moment à garder les bêtes et à courir derrière les papillons elle décida de rentrer à la maison où l'attendait impatiemment son père enveloppé dans son burnous car il faisait très froid ce jour là. Le père constata l'absence de deux brebis. Il entra dans une colère noire et alla chercher partout les brebis perdues vainement. Dimanche dernier une de ses connaissances au courant du vol le contacta pour lui dire qu'il a vu son voisin conduire deux brebis accompagnées d'un agneau de quelques jours en direction d'une estafette de transport rural reliant la localité à Nassrallah. L'éleveur a prié son voisin de l'accompagner à bord de sa camionnette jusqu'au marché hebdomadaire de Nassrallah en vue de restituer ses bêtes ; Ce qui fut fait d'ailleurs. Arrivé au souk de bétail il a vite repéré le voisin et reconnu ses bêtes. Il s'est dirigé directement vers le poste de police de la ville pour raconter sa mésaventure aux agents en permanence. Ces derniers parvinrent à arrêter le voleur qui a reconnu son forfait et les brebis furent restituées par leur propriétaire. Comparus dernièrement devant la justice le voleur a écopé de huit mois de prison alors que le propriétaire de l'estafette il en a écopé de quatre. Neji Khammari Chronique juridique L'appel interjeté par le procureur de la République Gardien des libertés et garant de l'ordre public, le procureur de la République est un magistrat chargé de la défense de la société tout entière, et à cet effet, il œuvre sans cesse à la recherche de la vérité afin que le vrai coupable soit sanctionné à la juste mesure de son acte. C'est la raison pour laquelle et à côté de la tâche essentielle qui lui est confiée, et qui consiste à déclencher l'action publique, il lui est loisible de faire appel d'un jugement qu'il estime mal approprié afin d'obtenir sa révision de la juridiction du second degré. Comme l'accusé lui-même, il peut interjeter appel à un jugement qu'il estime non conforme, que la décision ait été favorable ou non à l'accusé. En effet, il peut formuler un recours contre une condamnation qu'il estime excessive, et plaider la relaxe d'un accusé dont il est convaincu de son innocence. Certains croient que le procureur joue uniquement le rôle de l'accusateur. Cette croyance est fausse, car il a essentiellement pour tâche la recherche de la vérité et la bonne application de la loi. On le voit souvent dans ses réquisitoires devant le tribunal, demander essentiellement l'application de la loi. Le délai imparti au procureur pour interjeter appel est de 60 jours à compter du jour du prononcé du jugement, et ce en vertu de l'article 213 du code de procédure pénale. Cet appel doit être notifié par le procureur au prévenu et aux personnes civilement responsables. L'appel est en général suspensif de la décision attaquée. Cependant si le prévenu est sous mandat de dépôt, l'effet de ce mandat courra jusqu'à décision de la juridiction d'appel. C'est-à-dire qu'en d'autres termes si un prévenu sous mandat de dépôt a été acquitté par le tribunal, il ne peut pas être remis en liberté si le procureur interjette appel dans les délais. S'il est relâché et que l'appel du procureur intervient après, il restera en liberté jusqu'à sa comparution devant la cour. Cependant, et surtout en matière criminelle le procureur, dans un souci de préserver l'ordre public, s'attache toujours à s'assurer de ne pas laisser impuni un vrai coupable. Celui-ci peut en effet être acquitté faute de preuves. Le procureur interjette appel, dans l'espoir que des éléments nouveaux puissent être révélés devant la juridiction du second degré ou que le prévenu lui-même ait une prise de conscience telle qu'il finit par avouer. C'est ce qui explique qu'en attendant, il ne faut pas lui laisser l'occasion d'échapper à la justice. Cela ne veut pas dire que l'appel interjeté par le procureur est systématique, C'est toujours dans un souci d'une bonne application de la loi qu'il est formulé. Ahmed YOUNES Dans le monde France : Une mère de famille pénètre dans une salle de classe, deux couteaux à la main Il était 11h 40, vendredi dans ce collège Jean-Jaurès à Albi, dans le Tarn, quand une mère de famille a pénétré dans l'établissement, pour se diriger directement, au deuxième étage du bâtiment, vers la salle 212, où la professeure de mathématiques était en train de terminer son cours. Sans frapper, cette femme, âgée de 48 ans, est entrée dans la classe en demandant à l'enseignante : « Vous êtes bien Mme D. ? » Quand l'enseignante a confirmé, la mère de famille, dont son fils est scolarisé en 6ème dans l'établissement, s'est emportée en hurlant, avant de demander aux élèves de quitter la salle. Ces derniers, inquiets, se sont réfugiés au fond de la salle de cours. « C'est alors que l'enseignante s'est aperçue que cette femme tenait deux couteaux dans une main, le long d'une cuisse », révèle Jean-Pierre Crochet, le principal du collège, dans La Dépêche. Qui ajoute : L'enseignante « a pris peur et s'est mise à crier tout en reculant. Mon adjoint, se trouvait tout près de là. Dès qu'il a entendu les cris, il est intervenu et a réussi à empoigner la personne pour lui faire lâcher les couteaux. Les élèves ont pu sortir très vite ainsi que leur professeur ». La mère de famille a été placée en garde à vue au commissariat de police, précise La Dépêche. Jean-Pierre Crocher a expliqué que « cette femme semble vivre un mal-être très aigu et semblait en vouloir à toutes les administrations ». Lyon: saisie record de drogue Vendredi, les policiers ont saisi, 110 kg d'héroïne et 55 kg de cocaïne, dans un appartement situé dans la banlieue de Lyon, dans le Rhône. Les policiers ont procédé à l'interpellation de deux personnes. D'autres complices sont en fuite, précise Le Nouvel Observateur. Selon une source judiciaire, cette saisie d'un montant de « plusieurs millions d'euros », serait « l'un des records nationaux » en matière de trafic de stupéfiants. La drogue était importée des Pays-Bas avant d'être acheminée en convoi, dans la région lyonnaise. La même source judiciaire précise que « la drogue était ensuite déchargée dans un appartement ». Cet appartement où la drogue a été saisie vendredi, était étroitement surveillé par les policiers. Seine-et-Marne: arrestation d'un violeur en série Mercredi, à Melun, un homme de 33 ans a été interpellé par les policiers de la PJ. L'homme est soupçonné d'avoir agressé sexuellement et violé, entre décembre et février, à Melun, trois jeunes filles, âgées de 16 et 17 ans. Les agressions, selon Bruno Dalles, procureur de la République de Melun, se sont déroulées « sur le chemin de l'école, dans le quartier de l'Almont ». L'homme « les menaçant avec un couteau, les isolant et leur masquant les yeux » ajoute le magistrat. De son côté, Thierry Nicole, directeur de l'antenne de la police judiciaire de Melun a indiqué que « le relevé des traces ADN et la mobilisation quotidienne de tous les fonctionnaires de la PJ ont permis l'interpellation de cet homme connu pour des infractions peu graves ». Durant sa garde à vue, l'homme a dans un premier temps nié les faits reprochés, avant de les avouer, révèle Le Parisien. Vendredi, l'agresseur présumé a été mis en examen et écroué. Selon une source proche de l'enquête, les policiers n'excluent pas que cet homme soit l'auteur d'autres agressions dans la région.