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« Difficile de faire l'entraîneur aujourd'hui ; les supporters n'acceptent plus les règles du jeu »
L'impromptu du lundi : Youssef Zouaoui
Publié dans Le Temps le 12 - 04 - 2010

Il est, à ce jour, l'entraîneur le plus titré de Tunisie (5 championnats, deux coupes, une coupe de la confédération, une coupe d'Afrique et une coupe arabe des vainqueurs de coupe).
Le seul titre qui lui manque et lui est resté au travers de la gorge est la « champions ligue »!
Il était, à deux reprises, finaliste avec les espérantistes mais échouait à la porte du bonheur.
Il a pris les destinées de quatre grands clubs, le CAB, le CA, l'EST et le ST outre ses expériences aux Emirats Arabes Unis et en Arabie Saoudite.
Il a eu, aussi, la chance de veiller au grain au sein de l'équipe nationale à trois reprises; 1986, 1996 et en 2000 où il cumulait, bien avant Faouzi Benzarti, pour un laps de temps, la direction technique et la fonction de sélectionneur en remplacement de Ammar Souayeh.
Il a travaillé en étroite collaboration avec Roger Lemerre et estime avoir contribué à la consécration de l'équipe en 2004.
Quand on sait que l'homme n'a pas eu la formation académique classique, le mérite n'en est que plus grand!
En effet Youssef Zouaoui, chef du personnel et s'occupant des ressources humaines dans une société, savait qu'il était destiné à la carrière d'entraîneur et s'est tout le temps recyclé pour être à la page et exceller dans son métier.
Pas du tout suffisant, il affirme encore, aujourd'hui, « La formation académique est importante mais ce n'est pas un handicap. Cela ne l'a pas été pour moi. Je vis football et j'ai toujours cherché à apprendre en lisant beaucoup et aussi par la réalité du terrain».
En tant que joueur, Youssef Zouaoui avait son mot à dire à une époque qui pullulait de grands talents tel que Chaïbi, Chakroun, Chatali, Mghirbi et autres.
Il avait joué 235 matches en championnat pour 63 buts marqués et 28 matches de coupe avec 18 réalisations à la clé.
Ce capital de buts fait de lui le second meilleur butteur du CAB où il fit toute sa carrière jusqu'en 1976.
Il fut aussi international sans jamais jouer en match officiel, chose qui ne l'a nullement marqué ou dégoûté de ce sport qu'il aime tant et auquel il a voué sa vie, en faisant son métier et sa passion.
D'ailleurs, encore joueur au CAB, il est allé entraîner une équipe de division 3. Déjà l'apprentissage commençait et la vocation se précisait. Il commençait en tout bas de l'échelle, convaincu, comme tous les entraîneurs qui se respectent, qu'on apprend énormément avec les jeunes. Minimes, cadets, juniors et puis séniors. Youssef Zouaoui n'aurait aucunement brûlé les étapes et cherché à être sous les feux des projecteurs, qu'il assure ne guère affectionner, dès le départ.
Sa réussite connut son apogée durant les années passées à l'EST et fut souvent associé à la présidence de Slim Chiboub, garant de tous les succès à cette époque.
« Je n'ai pas brûlé les étapes »
-Le Temps: Vous avez été très bon joueur au CAB mais jamais international en match officiel. Cela laisse un point noir dans la carrière d'un joueur.
-Youssef Zouaoui: Non, je ne me suis jamais senti frustré à cause de cela. J'ai été international de 1964 à 1971. J'ai toujours été convoqué en équipe nationale. C'était l'époque des grands joueurs; Chaibi, Atouga, Temim, Chateli, Ben Othmen, Hbacha, Ben Mrad, Chakroun, Madhi …
J'ai participé à plusieurs tournois et fait partie de la liste élargie. Mais je n'ai jamais pensé au fait de ne pas avoir joué en match officiel!
-Comment vous avez échoué au métier d'entraîneur alors que vous n'en aviez pas la formation académique et vous étiez comptable à l'hôtel « Enadhour »?
Je m'occupais plutôt de ressources humaines dans une société avant d'échouer à « Enadhour ». J'étais chef du personnel. Ce métier m'a aidé dans celui d'entraîneur puisque j'y ai appris la gestion d'un groupe.
Ceci dit, je ne me suis jamais éloigné du sport. Je vis pour le sport, pour le football. Mon frère aîné, alias Arbi Zouaoui, est professeur d'éducation physique et entraîneur. J'ai fait mes débuts en 1976 pour entraîner une équipe de 3ème division (Astre Sportif de Menzel Jamil). J'ai entraîné dans les catégories jeunes; minimes, cadets, juniors et séniors. J'ai beaucoup appris au contact des enfants et je les ai accompagné jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes. Je n'ai pas cherché à bruler les étapes.
Je me suis toujours intéressé à mon métier et cherché à apprendre, à être à jour. Je me suis formé moi-même. J'ai fait le plus clair de ma carrière au CAB en tant que capitaine. J'ai, donc, tout le temps, été leader. A un moment au CAB, notre entraîneur était malade et ne pouvait pas bouger. Alors je me suis chargé de diriger l'équipe à sa place.
Je crois, que dans mon cas, c'est une affaire de vocation!
La formation académique est importante mais ne constitue nullement un handicap.
Je m'intéresse à tous les championnats et je suis tout le temps averti de tout ce qui se passe dans le domaine du foot.
- Vous avez, quand même, fait votre baptême de feu au CAB où à la surprise générale vous remportez le championnat de Tunisie en 1984.
On a beau parler d'Amarildo en tant qu'initiateur de la notion de football de pressing en Tunisie. En réalité ce fut moi qui l'ai instauré le premier au CAB ainsi que la notion de harcèlement. Mais le CAB n'était pas à cette époque sous les feux des projecteurs pour qu'on puisse s'en rendre compte.
J'ai toujours œuvré pour un football bâti sur la technique qui doit être, selon moi, l'élément primordial. En tant qu'entraîneur, ma philosophie était toujours de mettre les qualités individuelles de mes joueurs au service du collectif.
C'est le football moderne où la technique compte plus que tout. La technique c'est la base même pour un défenseur.
Si un défenseur ne fait pas une bonne relance, nette, je ne le prends pas dans mon équipe.
« EN: 1994 reste le plus mauvais souvenir de ma carrière!»
- Passage à l'EST et des titres à souhait. Une équipe de rêve. Cela a favorisé votre réussite avec les «Sang et Or» et votre carrière.
Entraîner une équipe de l'envergure de l'EST est une lourde responsabilité. Une équipe qui ne joue que pour les titres, avec plusieurs vedettes et un président puissant, au début de son parcours et souhaitant réussir. La question que vous devriez poser; comment j'ai pu résister quatre années de suite et imposer ma philosophie ?
Si cela prouve quelque chose c'est que j'ai su imposer un cachet particulier. Nous étions, durant cette période, imbattables et avions gagné tout sauf la ligue des champions. Peut-on parler uniquement de chance!
Aucunement, il y'avait un grand président, de très bons joueurs et je n'aurai pas la prétention de dire un grand entraîneur. Mais pourquoi occulter un maillon important de la chaîne qui est le technicien!
- Par contre vos expériences aux Emirats et en Arabie n'étaient pas des plus réussies.
Elles l'étaient dans l'esprit des objectifs du contrat.
Croyez-moi, j'ai une bonne réputation et j'ai laissé d'excellentes impressions. Je n'ai pas eu de consécrations parce que ce n'était pas dans les objectifs des clubs que j'ai entraîné ni dans leurs moyens.
- Votre retour à l'EST en 2007 était un échec. Vous êtes limogé après quelques mois. Retour raté?
Pas du tout. C'était une période transitoire pour l'EST. J'avais promis à Hamdi Meddeb qui est un ami personnel de prendre en main l'équipe quand je serai libre. Il m'a sollicité et j'ai répondu à l'appel du cœur et du devoir. On avait pour objectif de revoir l'effectif, de faire un état des lieux et de qualifier l'équipe pour la coupe de Tunisie et la coupe d'Afrique. C'était plus un projet d'avenir proche; préparer l'équipe pour l'année à suivre et entamer un nouveau cycle.
En fait, l'ambiance s'est envenimée et n'était pas du tout propice au travail. L'EST avait à l'époque une crise de joueurs. Tout ce qu'il y'a, c'est que je n'ai pas voulu embarrasser le président et nous avons décidé d'un commun accord, que je devais quitter.
- Des regrets?
- Je n'ai pas regretté d'y être retourné mais j'ai regretté de ne pas avoir eu l'opportunité d'aller jusqu'au bout de ma mission alors que les objectifs que nous avions tracé ont été atteint. Les responsables n'ont pas eu la patience nécessaire pour accomplir dans les meilleures conditions le travail pour lequel j'ai été engagé.
- Depuis votre retour des Emirats, on vous a annoncé un peu partout mais vous n'avez été nulle part.
Les propositions que j'ai eues n'avaient pas de réels objectifs sportifs.
-Et l'affaire du CSS qui a fait couler beaucoup d'encre ?
J'ai bien rencontré Si Sallami et nous avons parlé du club. Il m'a proposé de prendre l'équipe pour 3 mois parce qu'il ne pouvait pas m'engager pour une plus longue période vu que c'était son dernier mandat. Je ne pouvais, donc, pas accepter.
-Si nous revenons au second grand club du championnat que vous avez entraîné le CA. La rupture s'est faite dans la douleur, à l'époque ?
J'ai eu la coupe afro-asiatique avec le CA. Mais mon dernier passage au club ne s'est pas fait dans de très bonnes conditions. En 2005, quand Si Cherif Bellamine a fait appel à moi en compagnie de Si Salah Thabti, l'entame de la saison était déjà très difficile; j'étais presque esseulé à Ain Draham. Je m'occupais de tout même du bus et de l'eau qu'il fallait acheter. Les joueurs n'avaient pas de contrats et leur salaire n'étaient pas payés. On ne pouvait pas espérer jouer les premiers rôles dans ses conditions.
Je le savais dès le départ!
Et puis, il y'eut cette mauvaise réaction d'un de mes joueurs au cours de la mi-temps du derby. Je ne badine pas avec la discipline mais je n'étais pas là, non plus, pour écarter des joueurs. Ce n'était pas mon rôle.
Je savais que je ne pouvais plus l'entraîner et j'ai préféré me retirer.
La réussite dans un club est un projet commun entre le président, l'entraîneur et les joueurs. Si l'un de ses maillons se casse, il n'y a plus de chaine!
-Vous vouliez entraîner l'ESS ?
-Je n'ai jamais eu de propositions officielles de ce club!
- Vous avez dirigé l'EN à 39 reprises pour 17 matches gagnés, 11 matches nuls et 11 perdus. Vous estimez avoir réussi. ?
Mes passages en équipe nationale ont tous été dans des situations ambigües et critiques.
En 1985/86, l'équipe nationale était en veilleuse avec quatre joueurs interdits de sélection. Nous pouvions malgré cela être qualifiés à la coupe du monde de 1986. Nous avons buté contre la grande équipe algérienne de Manad, Assad, Mejar, Balloumi….
On manquait d'expérience et on n'avait aucune facilité. On nous interdisait d'habiter l'hôtel. Nous faisions nos stages à la caserne.
En 193/94, nous avons fait un excellent parcours aussi. Mais je fus écarté après la première défaire contre le Mali. C'est sans aucun doute la plus grosse déception de ma carrière.
-Et la direction technique nationale alors ?
je crois que nous avons accompli de très grandes choses avec Si Hamouda Ben Ammar. Je travaillais en étroite collaboration avec Roger Lemerre. On travaillait pendant dix heures d'affilés dans le bureau de M. Hamouda Ben Ammar.
Je pense avoir contribué à la réussite de 2004 et j'en suis fier.
J'ai gardé de très bons rapports avec Lemerre. Il lui est arrivé de me présenter comme « son patron » dans un symposium auquel j'ai assisté en France.
-Vous vous êtes tourné vers la consultation. C'est le lot de tous les entraîneurs en « Chômage» ?
Je préfère toujours le métier d'entraîneur. En réalité, je voulais faire une année sabbatique. Mais très vite j'ai sombré dans l'ennuie. Encore une fois, je n'ai rien demandé. On a fait appel à moi et j'ai répondu par la positive parce que c'est mon domaine.
- En même temps, vous n'êtes pas très loin des projecteurs!
Loin de moi cette idée! Je n'ai jamais été féru de projecteurs. Je me suis sentie tout simplement à l'aise à «Zoom».
Pour être consultant, il ne suffit pas de faire le figurant mais donner le plus aux téléspectateurs, enrichir le débat
- D'où votre sollicitation à Dubaï sport ?
Oui mais je leur ai bien certifié que ce n'est que temporaire et que si j'ai une proposition de travail, elle sera prioritaire.
- Vous vous retrouvez dans le paysage médiatique actuel?
C'est vraiment devenu une atmosphère difficile. Les techniciens sont vraiment à plaindre. Ils ont du pain sur la planche. Ça te chamboule toute l'ambiance sur le terrain et en dehors. Les supporters n'acceptent plus les règles du jeu; défaites, victoires, nuls.
Cette liberté d'opinion sans limites est inconvenante. Les lignes rouges et les limites ont largement été dépassées!
C'est dangereux pour les responsables, les entraîneurs, les joueurs et même les supporters modérés. C'est irrationnel et incontrôlable.
- vous appréhendez de travailler dans une telle ambiance ?
Franchement, c'est devenu un point à prendre en considération!
Il faut anticiper sur les questions et préparer les réponses ce qui déforme les sentiments sincères et spontanés.
Je souhaite réellement que ça s'arrête à ce stade pour qu'on puisse améliorer les choses et avancer.
-Justement, comment peut-on améliorer le niveau technique de notre championnat et passer à un pallier supérieur.
-Je pense qu'il faut instaurer la direction technique nationale et non des jeunes, pour laquelle j'ai tant bataillé du temps de Hamouda Ben Ammar et finit par obtenir. Il faut toucher la masse à travers l'instauration de plus de centres de formation et dans différentes régions. Il ne faut pas négliger la formation des cadres. Il faut analyser nos lacunes et travailler en collaboration avec les clubs pour y remédier. Nous devons localiser nos insuffisances pour les corriger et nos spécificités pour les consolider. Il ne faut surtout pas se calquer sur les autres et appliquer une philosophie de jeu qui convient à nos capacités. Il ne faut pas occulter la relation avec les joueurs expatriés qui peuvent énormément apporter à l'équipe nationale.
En un mot, consolider les acquis tout en travaillant à les améliorer.


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