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« Le chêne qu'on abat... » !
Mémoire du temps présent
Publié dans Le Temps le 23 - 05 - 2010

Les révolutions successives qui ont touché les domaines de la communication depuis la cybernétique à l'informatique et surtout l'Internet semble avoir porté un sérieux coup à la Stratégie du "Conseil" !
Jadis les Chefs d'Etat surtout des grandes puissances s'entouraient d'hommes de grande vision politique appuyés sur une longue expérience des affaires mais aussi une culture géostratégique et historique de premier plan.
Le grand Aristote n'a-t-il pas été le conseiller du Roi Hellène Philippe de Macédoine avant de devenir le précepteur et conseiller de son fils Alexandre le Conquérant et vainqueur de Darius, Roi des Perses ! Autre stratège célèbre Machiavel qui a vécu à la cour des Médicis avant de tomber en disgrâce et d'écrire le "Prince" livre de conseils dédié au Roi Laurent de Médicis et devenu le livre de chevet de tous les souverains de cette époque et même d'aujourd'hui.
Plus proche de nous : André Malraux ministre de la Culture du général de Gaulle et son compagnon de route dans la résistance et l'exil en Angleterre. Bien que enrôlé dans les brigades internationales qui ont combattu en Espagne contre Franco, l'auteur de "la condition humaine" et des "Chênes qu'on abat", a été le plus proche conseiller et ami du général pendant et après la 2ème guerre mondiale ce qui lui a valu d'être inhumé au Panthéon.
Enfin qui ne se souvient pas de Henry Kissinger surnommé le Talleyrand de l'Amérique conseiller de Nixon, puis ministre des Affaires étrangères, c'est lui qui négociera le retrait Américain du Vietnam pour sauver l'honneur des Etats-Unis d'une défaite humiliante et mériter le prix Nobel de la paix en 1973.
Ces hommes de l'ombre discrets et efficaces qui étaient de véritables "sphinx" capables de débloquer les crises les plus ardues, manquent terriblement à l'environnement politique et aux sphères de décisions des puissances d'aujourd'hui.
Qui peut nous dire aujourd'hui, qui conseille Obama à titre d'exemple ! Pas grand monde sinon le vide !
Ce président charismatique, intelligent et brillant tribun, a su conquérir les cœurs de la planète par son programme audacieux de changement et surtout son slogan magique "Yes we can". Véritable message d'espoir il annonçait l'arrivée à la Maison Blanche d'un Homme vibrant aux attentes du monde promettant la justice et la liberté aux peuples opprimés, y compris les plus démunis des Américains eux-mêmes et ils comptent par millions !
Mais contrairement aux attentes, Obama a été, contraint peut être, l'Histoire le dira bien un jour, de faire du neuf avec du vieux !
Ces proches conseillers, surtout aux Affaires Etrangères et au Pentagone, font partie de l'Establishment le plus conservateur et appartiennent même, à l'image du secrétaire d'Etat Robert Gates, à l'ancienne Administration Bush.
Résultat, tout, ou presque part en fumée ! Le désengagement des troupes sur tous les fronts de guerres, traîne la patte. Les promesses de paix au Moyen-Orient et le discours du Caire sont légués aux oubliettes et la réforme des institutions internationales dont l'ONU est un lointain souvenir !
On revient tout bonnement aux bonnes vieilles recettes de la diplomatie des intérêts et de la Canonnière.
On mobilise le conseil de sécurité des Nations-Unies contre l'Iran malgré un accord tant souhaité par Washington lui-même avec la médiation de la Turquie et du Brésil. Et bien sûr comme au temps des Cerises ! On agite la volonté "unanime" de la "communauté internationale à punir l'Iran et lui infliger de nouvelles sanctions. Admirez en passant le concept le plus surnois et le plus trompeur que l'Homme "des ténèbres" ait jamais inventé et qui remonte à l'âge de la pierre taillée pour légitimer une guerre punitive, coloniale, ou d'occupation !
Certains conseillers faute de s'appliquer à mettre en œuvre le programme électoral aux idées généreuses et libérales d'Obama semblent, plutôt, "pousser" leur président, vers de nouvelles aventures militaires aux conséquences incalculables pour l'Amérique et le monde déjà si fragilisés !
Ce serait bien dommage !
Après tant d'espoirs ! Mais au delà de tout, la véritable énigme est celle qui pose cette question : pourquoi même en démocratie un Leader de cette envergure est-il obligé de mettre en parenthèse la "vision" qui l'a fait élire. Les conseillers d'Obama disent vouloir le réélire dans trois ans en le poussant à la prudence et au conservatisme ! Qui sait, les électeurs Américains pourraient voir les choses autrement pour promesses non tenues et rêves brisés !


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