Il y a un an un espoir planétaire sans précédent embaumait les cœurs et les esprits, non pas par une déclaration de " fin de guerre mondiale ou d'armistice libérateur, par l'élection du Président des Etats-Unis d'Amérique : Obama. La nation la plus guerrière des temps modernes, " gendarme du monde ", mettait à sa tête enfin comme l'aurait souhaité Platon, un " philosophe " professeur d'université, brillant avocat, honnête homme et par-dessus tout, de couleur de mère américaine blanche et de père kenyan africain. Un véritable miracle, dans le sens biblique. L'Amérique renouait avec sa grandeur légendaire. Elle se réconciliait avec le " bile of right " et sa merveilleuse constitution de 1776. L'Amérique " number one ", leader du libéralisme politique et économique, première puissance militaire, empire incontesté du savoir et de la recherche, prix Nobel toutes catégories... de physique, de médecine, d'économie et même de la paix, elle si prompte à raser villes et campagnes " ennemis " quand ses intérêts stratégiques sont en jeu, se réconciliait avec elle même et le monde par le charisme et la " grâce " d'Obama. Ce président était perçu comme une synthèse du " bien ", un signe de Dieu bienfaiteur, qui n'abandonne jamais ses sujets au désespoir. Enfin ! après le si long règne de Georges W.Bush, le guerrier messianique, un homme d'une grande probité et intelligence sensible, juste et fraternelle, allait s'atteler à semer l'espoir au lieu de la haine ! Son triomphe était celui de la liberté contre le fanatisme et l'entêtement du trio tristement célèbre de Washington : Dick Cheney, Rumsfield, et Condaliza Rice. Cette dernière malgré sa grande culture semait la guerre à tout vent ce qui a fait redouter ses " visites " aux plus américanisés des nations ! C'est dire l'immense joie ressentie de par le monde et surtout la jeunesse à l'annonce de l'élection d'Obama. Mais, après les attentes vinrent les épreuves, la politique n'étant pas l'art de plaire, aux multitudes, mais des actes de gouvernement sanctionnés ! Obama a été brillant au premier semestre de son mandat. Il a pu restaurer l'économie de l'Amérique en faillite du fait des guerres de Bush. Tout baigne, des finances, à la santé, Obama marque des points importants. L'Amérique se relève et le Sénat déroule le tapis rouge ! Mais là où le monde l'attendait, Obama a déçu ! Les guerres de Bush, non seulement sont maintenues, mais renforcées par l'envoi de nouvelles troupes en Afghanistan. Mieux encore, Obama " encagé " par les luttes d'influence et la peur de déplaire aux lobbies majeurs, s'installe dans une prudence excessive et voit ses ambitions universelles à la baisse ! Il s'offre même ses " petites guerres "... le Pakistan, le Yémen et qui sait demain, l'Iran ! Quel gâchis pour un Prix Nobel de la Paix ! Quelle amertume ! Les ondes de choc de ce revirement dramatique sont ressenties au fin fond des tripes de tous ceux qui ont cru au destin " exceptionnel " de ce président. Où sont les discours du Cire apaisants pour le monde musulman ? Où sont les promesses pour au moins limiter et contenir l'arrogance d'Israël, en donnant un Etat aux fils d'Ismaël ? Obama semble marcher à " reculons "... il bat en retraite sur tous les chantiers brûlants ! Obama n'a pas pu imposer son style alerte et ascendant à ses proches collaborateurs du Pentagone et du State département. Du coup, c'est l'immobilisme... sanctionné par une défaite électorale, certes locale, mais cinglante ! Dommage pour ce bel homme, Obama mérite mieux que le destin d'un Gérald Ford.. on espérait un héritier de Kennedy ! Mais, gardons tout de même espoir pour la suite... ! De toute façon, avons-nous le choix !