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Malbouffe à prix exorbitants
Restauration sur les plages
Publié dans Le Temps le 23 - 07 - 2010

Le tourisme tunisien affiche une bonne santé en cette période estivale. Tous les paramètres sont à la hausse. Les motifs de satisfaction sont nombreux, mais on ne doit pas nous arrêter là. Le mérite de nos professionnels, c'est avant tout d'avoir les moyens de préserver ces acquis et surtout faire preuve de professionnalisme car qu'on le veuille ou non, la qualité du service est un enjeu stratégique du produit touristique tunisien.
La qualité est un label et une garantie qui incarne des éléments de sécurisation du client. Cette qualité touche les prestations offertes au touriste depuis sa descente de l'avion jusqu'à l'hôtel notamment l'accueil, le transport, la nourriture, l'animation. C'est ce qui fait que la qualité constitue aujourd'hui le meilleur argument pour la fidélisation de nos touristes. L'équation la plus difficile à résoudre est : comment assurer, chaque jour, une meilleure qualité et offrir de bonnes prestations aux clients ?
En cette période estivale, beaucoup de consommateurs se plaignent de la qualité de la restauration sur nos côtes. Il suffit de sillonner la côte Nabeul –Hammamet pour voir de près le nombre des restos de plages qui fleurissent sur cette côte d'Azur de la Tunisie. Ces beach bars, ces barbecues, ces gargotes, ces plages aménagés vendent des sandwichs, des boissons, des jus, des bananes, des cigarettes. En dépit des mesures arrêtées par le gouvernement pour le contrôle, la régulation et le respect des règles d'hygiène et de protection du consommateur, ces commerces installés sur nos plages continuent d'imposer leur diktat. Ils vendent des produits alimentaires, exposés au soleil et à la poussière, à la pollution, faisant fi des règles les plus élémentaires d'hygiène.
Le plus étonnant dans tout cela, c'est la complicité des citoyens qui s'approvisionnent... Ces produits sont payés double voire triple. Jamel cadre dans une banque estime que « ces vendeurs arnaquent le consommateur. Tout d'abord, certains ne respectent pas les règles d'étiquetage et d'information du consommateur. Ces produits sont exposés en plein air accueillant les forts rayons du soleil et une importante masse de sable ». Senda furieuse ajoute « Personnellement j'étais surprise par l'état hygiénique de ces commerces installés sur nos plages. Il suffit de voir les mouches de toutes familles qui ne se gênent guère pour lécher du matin au soir des produits destinés à la consommation. »
Sans aucun doute rien ne peut menacer la santé de l'individu comme une nourriture malsaine. Celle-ci est toujours nocive pour la santé quand les consignes élémentaires d'une hygiène parfaite ne sont pas dûment respectées.. « Faut-il fermer les yeux devant ces menaces sur notre santé ? Certains produits ne répondent pas au bon goût et aux normes de la qualité. Ces casse- croûte, ces jus, ces boissons au contenu douteux ne doivent pas avoir droit d'étal. Ceci sans oublier l'état de ces commerces sous équipés car il manque toujours quelque chose, une tasse, une petite cuillère, une fourchette, un papier. Ceci sans oublier que plusieurs sont dépourvus de toilette et de lavabos pour se laver les mains.
Des prix exorbitants !
Il est vrai que ces vendeurs de plage sont en train d'augmenter leur chiffre d'affaires sans se soucier de la santé des estivants. Malgré les contrôles des services d'hygiène, les avertissements, les sanctions ne peuvent pas à eux seuls améliorer les prestations dans ces commerces. Le consommateur devra être vigilant pour l'achat de ces produits de ces gargotes . Qu'en est-il également de ces commerçants qui vendent des boissons dans des lieux non-réfrigérés? Côté prix, rien n'arrête la flambée généralisée des prix des produits vendus dans ces commerces.
A côté de ces produits alimentaires, très prisés par la population, les boissons suivent la même courbe. « C'est cher ! C'est inabordable ! Chaque été, je connais la frustration et me retrouve dans une situation embarrassante vis-à-vis de mes trois enfants", explique Mohamed Ali qui ne peut pas se permettre de payer un sandwich à cinq dinars ou l'eau à deux dinars. Les petites et moyennes bourses ne savent plus où donner de la tête. Faut-il priver ses enfants d'une bouteille d'eau ou d'un soda ? Cela fait le bonheur de ces commerçants qui essaient d'augmenter leur chiffre d'affaires.


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