Guerre commerciale : la Chine promet de se défendre face aux droits de douane de Trump    Trump défend Erdogan et surprend Netanyahu avec une ouverture vers Téhéran    Le Président de la République reçoit le Gouverneur de la BCT au palais de Carthage : La BCT appelée à soutenir pleinement l'effort économique national    Kaïs Saïed recevant la ministre des Finances : « Certaines marchandises importées sont soumises à des taxes trop faibles »    Elon Musk voit sa fortune chuter sous les 300 milliards de dollars, affectée par la tourmente boursière mondiale    Images – Sortie de voie d'un train de marchandises à Béja : trafic ferroviaire momentanément perturbé    Le Dinar Tunisien Poursuit sa Stabilité Face aux Principales Monnaies Etrangères en Février 2025    Tunisie : Reprise confirmée des crédits à l'économie, l'immobilier en tête    La Tunisie veut négocier avec les USA pour une éventuelle révision des taxes douanières imposées par Trump    Le ministère de l'Enseignement supérieur présente ses condoléances à la famille de Fares Khaled    Netanyahu contraint à faire un détour de plus de 400 km par peur de se faire arrêter    Le chef du gouvernement libyen reçoit le ministre tunisien de l'Emploi    En signe de deuil : les cours suspendus après la tragique disparition de Fares Khaled    Accord AFD : l'ARP dit non à un prêt sollicité par la présidence    Saisie de médicaments en contrebande à Sfax : 1343 boîtes découvertes dans un véhicule étranger    La Tunisie et l'Arabie Saoudite s'accordent pour produire des médicaments locaux de qualité conforme aux normes internationales    Tunisie – Mohamed Ali Nafti s'entretient avec le secrétaire général adjoint de l'OTAN    Des vidéos mensongères sur le vaccin HPV : l'Ordre des médecins sanctionne une médecin    Tunisie – Le ministère de la santé met en garde contre l' « ennemi silencieux »    L'Algérie ferme son espace aérien au Mali    Tunisie–France : une volonté commune de renforcer les partenariats économiques et culturels    BCT : L'inflation devrait rester au-dessus de 5% entre 2025 et 2026    Les Philosophes Grecs et le monde du vivant: Fondements d'une pensée biologique    Youssef Abid : les prérogatives des conseils locaux, régionaux et de districts sont encore floues    La mémoire des peuples est courte, celle des serveurs informatiques est d'une fidélité redoutable    Trump renvoie le secrétaire d'Etat à cause de la Palestine ? La vérité sur cette vidéo    Crimes à Gaza : les étudiants tunisiens dans la rue    Nouvelles mesures inédites pour simplifier le retour des Tunisiens résidant à l'étranger    Coupe de Tunisie – Seizièmes de finale : Sans surprise...    Kasserine : intrusion violente et vol de moto, un homme en garde à vue    Basket – Demi-finale du super play-Off – Acte2 : Quelle réaction de la JSK et de l'ESS ?    Journées Romaines d'El Jem , Thysdrus : 8ème édition les 10 et 11 mai 2025    Elyes Ghariani - L'Europe face à son destin stratégique: entre ambitions et contradictions    La pièce de théâtre Bel abîme adaptée du roman de Yamen Manai sur scène au Le 4ème art à Tunis    Verdict de l'affaire des nourrissons : le Spot se dit consterné et indigné    Route radiale X : les fissures sur le passage supérieur pour piétons causées par le vol d'équipements    Ons Jabeur remonte à la 27e place mondiale avant son retour à Stuttgart    Météo: Retour des pluies    Un incendie se déclare dans l'hôtel de Ronaldo à Marrakech    Kairouan: Clôture de la première édition du Festival international de Jebel Oueslat à Ain Jloula (Vidéo et photos)    Kasserine: Démarrage de la 4e édition du Festival du printemps de la petite enfance [Déclaration]    INS : plus de 700.000 entreprises recensées en 2022    14E EDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POUR L'ENFANCE ET LA JEUNESSE DE SOUSSE (FIFEJ): Le poignant «Matula» d'Abdallah Yahia en ouverture    Lotfi Abdelli partage lui-même l'intox sur son arrestation    Le Festival international du Film pour l'Enfance et la Jeunesse à Sousse du 8 au 12 avril 2025    Moncef Laroussi ; un souvenir inoubliable    HCR : Diminution significative des arrivées de migrants sur les côtes italiennes    Firas Gattoussi toujours numéro 1 Mondial et Olympique au Taekwondo en Avril    









Malbouffe à prix exorbitants
Restauration sur les plages
Publié dans Le Temps le 23 - 07 - 2010

Le tourisme tunisien affiche une bonne santé en cette période estivale. Tous les paramètres sont à la hausse. Les motifs de satisfaction sont nombreux, mais on ne doit pas nous arrêter là. Le mérite de nos professionnels, c'est avant tout d'avoir les moyens de préserver ces acquis et surtout faire preuve de professionnalisme car qu'on le veuille ou non, la qualité du service est un enjeu stratégique du produit touristique tunisien.
La qualité est un label et une garantie qui incarne des éléments de sécurisation du client. Cette qualité touche les prestations offertes au touriste depuis sa descente de l'avion jusqu'à l'hôtel notamment l'accueil, le transport, la nourriture, l'animation. C'est ce qui fait que la qualité constitue aujourd'hui le meilleur argument pour la fidélisation de nos touristes. L'équation la plus difficile à résoudre est : comment assurer, chaque jour, une meilleure qualité et offrir de bonnes prestations aux clients ?
En cette période estivale, beaucoup de consommateurs se plaignent de la qualité de la restauration sur nos côtes. Il suffit de sillonner la côte Nabeul –Hammamet pour voir de près le nombre des restos de plages qui fleurissent sur cette côte d'Azur de la Tunisie. Ces beach bars, ces barbecues, ces gargotes, ces plages aménagés vendent des sandwichs, des boissons, des jus, des bananes, des cigarettes. En dépit des mesures arrêtées par le gouvernement pour le contrôle, la régulation et le respect des règles d'hygiène et de protection du consommateur, ces commerces installés sur nos plages continuent d'imposer leur diktat. Ils vendent des produits alimentaires, exposés au soleil et à la poussière, à la pollution, faisant fi des règles les plus élémentaires d'hygiène.
Le plus étonnant dans tout cela, c'est la complicité des citoyens qui s'approvisionnent... Ces produits sont payés double voire triple. Jamel cadre dans une banque estime que « ces vendeurs arnaquent le consommateur. Tout d'abord, certains ne respectent pas les règles d'étiquetage et d'information du consommateur. Ces produits sont exposés en plein air accueillant les forts rayons du soleil et une importante masse de sable ». Senda furieuse ajoute « Personnellement j'étais surprise par l'état hygiénique de ces commerces installés sur nos plages. Il suffit de voir les mouches de toutes familles qui ne se gênent guère pour lécher du matin au soir des produits destinés à la consommation. »
Sans aucun doute rien ne peut menacer la santé de l'individu comme une nourriture malsaine. Celle-ci est toujours nocive pour la santé quand les consignes élémentaires d'une hygiène parfaite ne sont pas dûment respectées.. « Faut-il fermer les yeux devant ces menaces sur notre santé ? Certains produits ne répondent pas au bon goût et aux normes de la qualité. Ces casse- croûte, ces jus, ces boissons au contenu douteux ne doivent pas avoir droit d'étal. Ceci sans oublier l'état de ces commerces sous équipés car il manque toujours quelque chose, une tasse, une petite cuillère, une fourchette, un papier. Ceci sans oublier que plusieurs sont dépourvus de toilette et de lavabos pour se laver les mains.
Des prix exorbitants !
Il est vrai que ces vendeurs de plage sont en train d'augmenter leur chiffre d'affaires sans se soucier de la santé des estivants. Malgré les contrôles des services d'hygiène, les avertissements, les sanctions ne peuvent pas à eux seuls améliorer les prestations dans ces commerces. Le consommateur devra être vigilant pour l'achat de ces produits de ces gargotes . Qu'en est-il également de ces commerçants qui vendent des boissons dans des lieux non-réfrigérés? Côté prix, rien n'arrête la flambée généralisée des prix des produits vendus dans ces commerces.
A côté de ces produits alimentaires, très prisés par la population, les boissons suivent la même courbe. « C'est cher ! C'est inabordable ! Chaque été, je connais la frustration et me retrouve dans une situation embarrassante vis-à-vis de mes trois enfants", explique Mohamed Ali qui ne peut pas se permettre de payer un sandwich à cinq dinars ou l'eau à deux dinars. Les petites et moyennes bourses ne savent plus où donner de la tête. Faut-il priver ses enfants d'une bouteille d'eau ou d'un soda ? Cela fait le bonheur de ces commerçants qui essaient d'augmenter leur chiffre d'affaires.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.