Ayant passé quelque temps en Tunisie, ce cadre financier, exerçant dans une banque africaine, a pu grâce à quelques connaissances entrer en contact avec un club de football de la capitale pour qu'il recrute son frère. Ayant obtenu l'accord des responsables, il a envoyé tous les papiers nécessaires ainsi que le billet d'avion et au bout de quelques jours son frère est arrivé en Tunisie et s'est présenté pour les tests d'usage. Malheureusement et à la suite d'une semaine de tests, le staff technique de l'équipe n'a pas été convaincu de ses compétences et ne l'a pas retenu. Un délai d'une semaine lui a été accordé pour qu'il quitte l'hôtel où il réside puisqu'il a été pris en charge par le club. Le joueur est entré en contact avec les dirigeants d'un autre club du sud tunisien. Il a été autorisé à s'y rendre pour passer également des tests. Le jour de son départ, il est allé au domicile de son frère. Il a sonné à la porte et c'est l'aide ménagère qui l'a accueilli. Cette dernière s'est aperçue qu'il était en train de fouiller les affaires de son frère. En voulant l'en empêcher elle s'est vue maltraitée et même agressée. N'ayant rien trouvé il a pris possession de deux caméras de valeur et a quitté les lieux. La jeune dame a informé de suite son employeur qui s'est rendu chez lui et a constaté l'état dans lequel était la fille et a également été informé par cette dernière de la disparition des deux caméras. Ne pouvant accepter cet état de fait de la part de son frère à qui il a rendu plusieurs services en l'amenant en Tunisie et en en lui trouvant de quoi assurer son avenir et entamer une carrière, il est allé de suite déposer plainte en demandant à le poursuivre pénalement pour s'être introduit chez lui sans son accord, agressé l'aide ménagère et volé deux caméras. C'est au moment où il allait prendre place dans la voiture de louage pour subir un nouveau test qu'il a été arrêté. Il a reconnu les faits. Traduit en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis, il a expliqué au juge qu'il n'avait pas l'intention de voler mais s'est permis de prendre les caméras pour les utiliser et les rendre. (Un avocat s'est chargé de la traduction). Concernant l'agression de l'aide ménagère il a demandé pardon en déclarant qu'elle l'a empêché de rester au domicile de son frère. Après les délibérations instantanées, l'inculpé a été condamné à une peine de 6 mois de prison assortie toutefois du sursis.