Dans notre livraison du 16 septembre, nous avions fait état de la quasi absence dans les pharmacies du seul et unique médicament en mesure de protéger les voyageurs se rendant dans les pays africains réputés pour être des zones d'endémie du Paludisme une maladie gravissime et pouvant être létale transmise à l'homme par un moustique proliférant dans ces régions appelé Anophèle Femelle. Khalil Chammam en avait fait la malheureuse expérience lors d'un séjour « non protégé » au Burkina Faso avec l'équipe nationale. La prévention étant pourtant d'une simplicité infantile : un comprimé de Mefloquine (Mephaquine) à prendre une semaine avant le départ vers ces zones avec une prise hebdomadaire les quatre semaines suivantes. Les services concernés nous répondirent certes que le produit était disponible au niveau des services sanitaires de l'aéroport. Mais techniquement l'affaire se présentait très mal car non seulement l'information était nulle à ce propos même au niveau des officines, en plus on voit mal un voyageur se présenter à l'aéroport une semaine avant son départ pour réclamer son traitement préventif. Maintenant c'est chose faite, la Chloroquine (Nivaquine) le produit princeps de lutte et de prévention contre le fléau du paludisme est bel et bien disponible au niveau des pharmacies sous forme d'une boîte de 100 comprimés à raison de 7,242 dinars. Bravo et un grand merci aux responsables de la tutelle pour avoir été à l'écoute de notre journal contribuant de la sorte et d'une façon nettement plus efficiente à la protection de nos citoyens contre le paludisme se rendant dans ces zones d'endémie palustre.