Cinq jeunes ont comparu en état d'arrestation devant la 2ème chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre de vol qualifié à l'intérieur d'un domicile. Trois accusés de cambriolage et Deux de complicité pour achat d'objets volés. Au cours du mois de Mars 2009, un Monsieur s'est présenté au poste de police d'une banlieue sud de la capitale et a informé les auxiliaires de la justice que son domicile a fait l'objet d'un cambriolage. Il a constaté à son arrivée chez lui la disparition d'un téléviseur, d'un four et plusieurs vêtements de femmes et quelques articles ménagers. Il a déposé plainte contre x et a demandé à poursuivre les responsables de ce délit. Les enquêteurs se sont déplacés sur les lieux et ont procédé au prélèvement des empreintes digitales. Il n'a pas fallu longtemps aux enquêteurs pour arrêter le coupable. L'auteur principal du vol. Son interrogatoire a permis de connaître ses deux complices. Ils ont été également arrêtés. L'accusé principal a déclaré que le jour des faits et après avoir commis le vol avec ses deux complices, il a pris tout le butin au domicile de ses parents et a attendu quelques jours pour les écouler à deux personnes de sa connaissance. Il s'agit d'un entraîneur de sport et d'un commerçant. Ils ont été également arrêtés. Les deux complices ayant participé au cambriolage, ont nié l'accusation. L'un d'eux a déclaré qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse car le principal accusé lui en voulait énormément pour avoir rapporté à sa mère qu'il est derrière plusieurs affaires de vol et cela est vérifiable d'après ses dépenses quotidiennes énormes bien qu'il ne travaille pas. Les deux inculpés accusés de complicité pour avoir acheté des objets volés ont déclaré qu'ils ne savaient pas qu'il s'agit d'objets volés. Ils les avaient achetés en payant le vrai prix. Le vendeur leur avait déclaré que ce sont des affaires appartenant à son oncle qui les a importées de l'étranger. Devant le juge, chacun a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire. Les avocats ont longuement plaidé pour demander aux juges d'accorder aux inculpés les circonstances atténuantes au vu de leur jeune âge et leur condition sociale. L'affaire a été mise en délibéré.