La maison de la culture Ibn Rachiq organise à partir de samedi prochain une semaine théâtrale consacrée au one man show, genre contesté sous nos cieux mais que Hamadi Mezzi défend crânement dans sa présentation de la manifestation : ce professionnel du théâtre remonte en effet jusqu'à l'Antiquité gréco-romaine, au Moyen-âge européen et aux années 50 et 60 du siècle passé pour retrouver les origines du one man show, genre nouveau qui s'inscrit aujourd'hui dans ce qu'on appelle le « Stand-up Comedy ». Au menu de ces journées théâtrales qui se poursuivront jusqu'au 27 novembre courant, sont programmés les spectacles « Mister M » de Ghazi Zaghbani (samedi 20 novembre à 19 heures), « Le Clown » de Hafedh Khélifa (dimanche 21 novembre à 11 heures), «Sabboura Kahla » de Hatem Mar'oub (lundi 22 novembre à 19 heures), « Poids-Plume » de Ghazi Zaghbani (mardi 23 novembre à 19 heures), « Ija wahdek » d'Ikram Azzouz (mercredi 24 novembre à 19 heures), « Le Fou du miroir » d'Imane Gaydi (jeudi 25 novembre à 19 heures), « Journalier » de Kamel Bouzidi (vendredi 26 novembre à 19 heures) et « Saadoun »(SDF 28) de Mounir Ergui en soirée de clôture, samedi 27 novembre à 19 heures. On déplore que des one man shows comme « Made in Tunisia » ou « Madame Kenza » soient absents de ces journées ; mais pour le spectacle de Lotfi Abdelli, M. Hamadi Mezzi assure en avoir contacté les producteurs qui d'abord firent des promesses puis se rétractèrent en raison probablement du prix public des billets proposé par la maison Ibn Rachiq (5 dinars) qui ne leur convenait pas. En ce qui concerne Moncef Dhouib, réalisateur de « Mme Kenza », il s'est excusé auprès du directeur de la maison Ibn Rachiq invoquant des engagements concomitants de sa troupe pour justifier l'absence de sa pièce au rendez-vous du 20-27 novembre.