Défense : Les hésitations de Mathlouthi L'arrière-garde tunisienne n'a été que sporadiquement sollicitée par une équipe botswanaise qui a joué dans l'intention d'éviter une défaite que de glaner la victoire. En effet, le match nul lui permettait de préserver le leadership du groupe. Aussi, a-t-elle axé son dispositif sur les contres et encore, par intermittence. Les quelques actions où l'ensemble botswanais est parvenu à menacer notre défense, celle-ci a laissé entrevoir des carences notamment sur ses deux flancs. Khaled Souissi et Boussaïdi ont battu parfois des ailes sur les accélérations de leurs vis-à-vis. Le gardien Mathlouthi a été l'auteur d'une sortie quelconque. Se remettant d'une blessure qui l'a éloigné pendant plusieurs semaines de la compétition, il a péché par ses hésitations tout comme il avait tendance à laisser échapper le ballon sur les tirs des Botswanais et c'est sur l'un de ses flops qu'il encaisse le but. Au-delà de ces défaillances individuelles l'on peut dire que sur le plan de la relance, la défense s'est bien comportée, il est vrai qu'elle n'était pas pressée à l'occasion par un adversaire qui a attendu les Tunisiens dans ses zones. Milieu : Animation offensive approximative L'entrejeu tunisien n'a rien ou presque à se reprocher concernant la récupération. Ben Yahia, Korbi et Ben Khalfallah, ont réussi à tirer leur épingle du jeu, à ce niveau, en parvenant avec l'aide de temps à autre de Akaïchi, à marquer convenablement le porteur adverse du ballon et dans ces duels ils ont réussi à avoir à maintes reprises le dessus. Mais l'équipe tunisienne n'a pas été concluante au niveau du travail d'approche. Certes, la Tunisie a bien fait circuler la balle mais à l'approche de la surface de réparation botswanaise, les solutions ont énormément manqué. Attaque : une artillerie légère Devant le repli défensif massif des hôtes, nos représentants ne se sont que rarement trouvés en position de marquer. Darragi et Mouihbi (après leur entrée), ont essayé de donner à l'attaque la vigueur qui lui faisait défaut mais sans grande réussite. Hier, la Tunisie avait un potentiel offensif réduit à sa plus simple expression avec les blessures de Jemaâ, Chermiti et autre Allagui. Notre attaque était tout simplement de l'artillerie légère et ceci explique la rareté des occasions de but, deux ou trois au maximum.