De Hatem Belhaj - Au lendemain de l'Aïd, la quête du pain était éffrénée, même si les boulangeries sont plus nombreuses que les musées. Il faut dire que le pain est plus important que les grillades et pour cause, il fallait faire la tournée du laitier pour trouver un boulanger. Bien sûr, il y a quelques téméraires qui ouvrent boutique les jours de l'Aïd et ils en profitent ! « Saha lihoum » comme dirait un texto mal inspiré. Ces boulangeries profitent de la pénurie de bonne volonté pour ne vendre que du pain spécial. Et qui dit spécial chez nous, dit plus cher car point de baguettes ni de pain « boukilou ». L'offre se résume à des pains qui se vendent à plus de 500 millimes pièce et qui n'ont rien de spécial, à part les prix. On prétend alors que c'est du pain complet, semoule ou farine importée. Bref, en deux jours, ils gagnent un mois de pain compensé ! Hé oui, il faut bosser l'Aïd pour faire autant de bénefs…