Les deux jours de l'aïd (surtout le premier) même les commerces de première nécessité ont leur droit au repos. Sauf que certains gérants qui cherchaient ailleurs leur "mehba" de l'aïd ont profité au max (comme on dit) de la manne festive. Commençons par les boulangeries. Certaines perpétuent une tradition vieille comme la comète de Haley, celle de pétrir toute la nuit pour une unique fournée matinale cueillie par les assidus de la prière de l'aïd. Seulement voilà, certaines boulangeries (en franchise surtout) ouvrent le jour de l'aïd pour ne vendre que du pain spécial. De la "ciapatta" par exemple, à peine cuite et taxée six cents millimes. Le deuxième jour de l'aïd, les boulangeries des hypermarchés vendaient du pain compensé au compte-gouttes mais impossible de trouver une baguette à moins de 850 millimes. Autres buziness qui rapportent, les "épilateurs" de têtes et pattes au chalumeau, les récupérateurs de peaux laineuses et surtout les ... éboueurs qui font le siège de votre maison pour le "bakchich" de circonstance. C'est pas méchant quand c'est pas collant...