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Nos chères vieilles croyances
Publié dans Le Temps le 05 - 01 - 2011

Raouf KHALSI - [email protected] - Pourquoi craint-on toujours que la croissance ne se mette à piétiner ? Parce qu'on ne peut pas indéfiniment entretenir un pouvoir d'achat « plombé » par l'expédient compulsif de la dette. Or, pour que la croissance ne devienne pas poussive, il faut que la compétitivité nationale accélère chaque jour la cadence et fournisse toujours des idées magiques à l'appareil productif.
Non que la productivité tunisienne ne soit pas bonne. Mais il se trouve que le volume de travail effectué tout au long d'une vie y est plus faible. Elémentaire…
Et pourtant, des forces de rétention tenaces – au sein des institutions elles-mêmes – sacralisent toujours une idée fausse : celle du partage d'un hypothétique « stock » national. Et cela fait que la richesse nationale et le travail sont coulés dans le même moule. La richesse nationale est, ainsi, perçue en termes de dividendes. Quant au travail, il suffirait à leurs yeux de le réduire ici pour le redistribuer là… Foutaises ! On étouffe dans l'œuf le principe même du travail : à savoir sa vocation, sa capacité à régénérer. On oublie que le travail crée le travail…
Ces forces-là cherchent à accréditer l'idée que les Tunisiens sont rétifs aux réformes. Et dans leur logique voilà qu'on brandit à tout bout de champ « l'opportunité de s'interroger sur l'Etat-providence ». Opportunité pour le moins inopportune en tous les cas, parce que dans leur écrasante majorité, les Tunisiens se sentent sécurisés dans le souffle réformateur de l'Etat. Etat-providence ou toute autre sémantique : l'Etat tout court… Et justement : l'Etat est le premier à appeler les Tunisiens à quitter le cocon du citoyen assisté, logé, nourri, blanchi. A se démarquer de cette vision d'un modèle social stérile et de ce mode de pensée normalisée. Car, dans sa dimension socio-économique, l'envol libéral a besoin d'une force d'impulsion politique. Or, claquemurer la réflexion politique, tant au niveau des partis qu'à celui des organisations, dans les vieilles gradations doctrinales et les diatribes négationnistes, couperait, justement, les ailes à cet envol socio-économique libéral. Et ce serait le jeu de « la chenille et du papillon ».


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