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La Révolution tunisienne dans la presse inrernationale
Kiosque inrernationale
Publié dans Le Temps le 26 - 01 - 2011

Yadh Ben Achour, Président de la Commission des réformes politiques à l'Express
- Il s'agit de permettre une transition avant qu'une assemblée souveraine et légitime puisse prendre des décisions définitives
- La commission que je préside est une commission indépendante
Les chefs des commissions de réforme politique et d'enquête sur la corruption et les abus en Tunisie, Yadh ben Achour et Abdelfatah Amor, ont affiché samedi leur indépendance et promis de faire la lumière sur les dérives du régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
Yadh ben Achour préside une commission chargée de proposer les réformes juridiques nécessaires pour permettre des élections libres et l'avènement de la démocratie.
Spécialiste du droit public et ancien doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, Yadh ben Achour préside une commission chargée de proposer les réformes juridiques nécessaires pour permettre des élections libres et l'avènement de la démocratie.
- Comment allez-vous composer votre commission?
Je ferai appel à toutes les forces représentatives de la société civile et à l'ensemble des partis politiques, ainsi qu'à quelques personnalités indépendantes. Un comité d'experts sera composé, lui, de juristes. Pour ce qui est de la société civile, je souhaite en particulier la présence des associations qui ont su, toutes ses dernières années, conserver leur indépendance.
- Et pour les partis politiques ?
Tous les partis politiques, qu'ils soient reconnus ou pas.
- Y compris donc les islamistes d'Ennahda ?
Y compris, en effet, le mouvement Ennahda.
- Concrètement, quelle forme prendront les débats?
Il est important que chacun puisse exprimer sa représentation de l'avenir politique et constitutionnel du pays. Il est possible que nous organisions une conférence nationale afin de dégager des lignes directrices. Il y aura ensuite un travail de mise en forme juridique qui devra être fait par un comité d'experts. Celui-ci devra pouvoir travailler dans le calme avant de revenir devant la conférence nationale, plusieurs fois si nécessaire, jusqu'à ce que nous parvenions à un consensus.
- Comment seront choisis ces juristes ? Combien seront-ils ?
Entre 10 et 15. C'est moi qui les choisirai parmi les spécialistes du droit public. J'écarterai ceux qui se sont directement impliqués aux cotés de la dictature, en particulier ceux qui avaient signé des pétitions appelant Ben Ali à se représenter en 2014.
- Les textes révisés ne seront en aucun cas soumis au vote du Parlement actuel, complètement discrédité Les textes révisés seront-ils ensuite soumis au vote du Parlement ?
En aucun cas. Le Parlement actuel est complètement discrédité. Personnellement,- mais cela n'engage que moi- je serai assez favorable à ce que, dans un premier temps, seule la loi électorale soit modifiée, ce qui peut se faire par décret-loi, afin de permettre l'élection d'un Président de la République. Ensuite, le nouveau chef de l'Etat appellerait de nouveau les citoyens aux urnes pour élire une assemblée dont il décidera s'il s'agira d'une assemblée constituante ou d'une assemblée législative, qui amenderait le texte de 1959.
- Dans combien de temps pensez-vous qu'il sera possible d'organiser une première élection ?
Entre six mois et un an. On ne peut pas aller trop vite. Il faut que les partis aient le temps de s'organiser, de rajeunir leurs cadres. Politiquement, la Tunisie est un désert.
- Changer de constitution risque d'ouvrir bien des polémiques, notamment sur la place de l'islam... ?
En effet. Personnellement je crois qu'on peut fort bien se contenter d'amender le texte de 1959. Il faut le simplifier, supprimer la deuxième chambre par exemple, sans doute aussi le Conseil économique et social. Mais il n'y a aucune raison de tout changer.
- Commencer par une élection présidentielle, c'est écarter d'emblée un régime parlementaire, pourtant souhaité par certains... ?
Non, ma démarche est avant tout pratique. Il s'agit de permettre une transition avant qu'une assemblée souveraine et légitime puisse prendre des décisions définitives. Cela dit, pour ce qui me concerne, je ne pense pas qu'un président qui inaugure les chrysanthèmes soit la bonne solution en Tunisie. Je pencherai pour un système mixte, à la fois parlementaire et présidentiel.
- Si le gouvernement de Mohamed Ghannouchi tombe, comme l'exige la rue, il vous entraîne dans sa chute ?
Pas forcément. La commission que je préside est une commission indépendante. Mais évidemment, si un nouveau Premier ministre décidait de suspendre la constitution et de convoquer une assemblée constituante, il n'aurait plus besoin de moi !
Dominique Lagarde
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Libération
L'immense hôtel particulier de Nesrine Ben Ali et Sakher El Materi , au 17ème arrondissement à Paris
Nes est le nom de la SCI propriétaire d'un hôtel particulier appartenant à Nesrine Ben Ali, la quatrième fille de l'ancien président, et son mari, Sakher El Materi. Samedi 15 janvier, Nesrine, son mari et ses enfants ont été interceptés, à l'hôtel Castle Club de Disneyland, et reconduits à l'aéroport par les autorités françaises. Leur immeuble parisien, 17 rue Le Sueur, entre l'avenue Foch et l'avenue de la Grande-Armée (XVIe arrondissement), a été acheté en mars 2010. Le vendeur, contacté par Libération, n'a pas rencontré son client. Il n'a pas non plus vu l'hôtel particulier occupé… Malgré la caméra de surveillance braquée sur l'entrée, il semble vide. Et personne ne répond à l'interphone.
En mai 2010, El Materi, 30 ans, patron du groupe Princesse El Materi (présent dans l'automobile, le tourisme et la presse) a fondé la banque Zitouna, premier établissement bancaire islamique tunisien, placé depuis mercredi sous le contrôle de la Banque centrale tunisienne. Député du parti au pouvoir, il était aussi le plus engagé des gendres du président. Son achat immobilier a été effectué par l'intermédiaire de François Benaceur, un marchand de biens parisien, originaire de Tunisie.
En 2006, l'ambassade de Tunisie avait demandé à l'homme d'affaires de lui trouver une villa à louer à Saint-Tropez pour El Materi. «On est devenu amis, confie François Benaceur. Il a trouvé ce petit immeuble à Paris, et il m'a demandé de créer la SCI, ce que j'ai fait. Sans plus.»
Le marchand de biens certifie qu'il n'a pas effectué d'autres opérations pour les Ben Ali. Son dernier contact avec le gendre remonte au 15 janvier. «Il m'a appelé et m'a dit "la police française m'a amené à l'aéroport", et depuis je n'ai pas de nouvelles, déplore-t-il. Il y a un mois, c'était un garçon puissant, et aujourd'hui on ne sait pas où il est ! Il a fait des affaires plus vite que tout le monde parce que son beau-père était président »
L'ascension fulgurante d'El Materi s'est poursuivie jusqu'à début janvier. Les banques finalisaient alors son entrée - à crédit - dans le premier opérateur de téléphonie, Tunisiana, en le propulsant président du conseil d'administration. C'est l'illustre cabinet d'avocats parisien Gide-Loyrette-Nouel qui a fait le montage financier d'El Materi. «Le cabinet Gide a mis en place un financement à hauteur de 600 millions de dollars, entièrement garanti par les actions, explique un acteur de la négociation. Les banques ne vont pas avoir d'autre choix que de les saisir.»
Samedi, El Materi a été remplacé à la tête de sa société Ennakl, concessionnaire d'Audi, Porsche, Volkswagen, Seat et Renault Trucks. Son père, Moncef, a quitté la présidence honoraire de Nestlé Tunisie après avoir été inscrit par la Suisse sur la liste des proches de l'ancien président.
Karl LASKE
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Kiosque inrernationale
La Révolution tunisienne dans la presse inrernationale
Libération
La fin du racket d'Etat va doper la croissance
Même si les marchés craignent l'instabilité, l'économiste El Mouhoub Mouhoud juge que les performances économiques de la Tunisie vont profiter de la transition.
Transition démocratique et croissance économique ne font pas bon ménage, semblent penser les agences de notation. Mercredi, Moody's a dégradé la note de la dette souveraine tunisienne et «changé la perspective de stable à négative», en raison notamment du «récent changement inattendu de régime», tandis que Fitch et Standard & Poor's ont déclaré «envisager» l'abaissement de leur note. Joint par Libération vendredi, El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine et directeur du Groupement de recherche international du CNRS Dreem (Développement des recherches économiques euro-méditerranéennes), estime pourtant que la transition actuelle ne peut avoir qu'un impact positif sur les performances économiques de la Tunisie, à condition que les agences de notation ne sèment pas la panique et que la sécurité des personnes soit assurée.
«Appel d'air». Alors que le gouvernement de transition a annoncé la saisie des biens du clan Ben Ali-Trabelsi, l'inquiétude entoure l'avenir des groupes étrangers présents en Tunisie : pour certains, une partie du capital est détenue par les proches du président déchu (Orange Tunisie est ainsi propriété à 49 % de l'opérateur français et à 51 % d'Investec, société de Marouane Mabrouk, gendre de Ben Ali). Inquiétude infondée selon El Mouhoub Mouhoud : «Très peu de grands groupes sont présents en Tunisie. Hormis dans certains secteurs, dont le tourisme, ce sont surtout des PME qui sous-traitent ou possèdent des activités d'assemblage et de services, et moins des investissements directs à la recherche de marchés.» A l'inverse, la chute du clan va soulager les entreprises tunisiennes, «qui vont bénéficier d'un appel d'air considérable, récupérant à leur compte une partie de leur bénéfice auparavant ponctionnée par la mafia au pouvoir. La fin de ces prélèvements va leur permettre d'investir librement, de développer leurs opérations et de créer des emplois. La situation doit donc s'améliorer». D'autant que les sommes prélevées par le clan étaient investies dans des «placements oisifs (actifs financiers ou immobiliers en France, dans les pays du Golfe ou en Suisse), sans impact sur la croissance tunisienne». Selon des rapports internationaux, la fin du système de corruption généralisée pourrait engendrer jusqu'à deux points de croissance supplémentaire par an. Un indicateur positif qui devrait être perçu favorablement par les investisseurs. El Mouhoub Mouhoud pointe également les effets bénéfiques de «l'effervescence démocratique», qui «va décupler la motivation des Tunisiens, libérer l'initiative et déboucher sur la création d'entreprises».
Quid, dès lors, de l'attitude des agences de notation ? «C'est ahurissant, juge l'universitaire. C'est un signal fondé sur l'observation d'une incertitude d'ordre politique, qui ne prend nullement en compte les fondements futurs de la croissance tunisienne. En encourageant un mouvement de panique sur la Tunisie, les agences de notation donnent quitus aux solutions autoritaires, au motif de l'ordre et de la stabilité.» Le sénateur PS Jean-Pierre Sueur, président du groupe sénatorial France-Tunisie, ne dit pas autre chose : «Les agences de notation, en dégradant la note tunisienne, montrent qu'elles font de la politique. La pire des politiques.»
«Panique». Hélas, le risque d'appréciation des taux d'intérêts est bien réel, qui mènerait à une dégradation des indicateurs macroéconomiques (balance commerciale, taux de change…), bons jusqu'ici. «Les effets de mimétisme et de panique peuvent gâcher les potentiels réels de la Tunisie», s'inquiète El Mouhoub Mouhoud. Afin d'éviter un tel scénario, l'universitaire en appelle à la responsabilité des pays occidentaux : «Les autorités françaises et européennes doivent envoyer des signaux forts de soutien à la Tunisie, voire envisager des mesures concrètes, comme des prêts bonifiés, qui permettraient de contrebalancer les signaux négatifs des agences de notation.» Sous peine de manquer un nouveau rendez-vous avec le peuple tunisien.
Raphaël DUIZEND
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Le Monde
Les révoltes tunisiennes doivent accoucher d'un régime parlementaire
D'abord une remarque de forme : ne brouillons pas les cartes, les révoltes tunisiennes n'ont aucun lien avec ce que les médias nomment révolution. Toujours pressés de nommer et fixer les événements en cours, les médias traditionnels participent largement à leur sclérose et leur non-compréhension.
Ces révoltes n'ont été portées par aucune idée politique claire si ce n'est l'éviction de Ben Ali et la volonté de clamer haut et fort que les Tunisiens n'ont plus peur. Pourquoi se précipiter pour nommer ce que nous n'entrevoyons qu'à peine ? "Révolution du jasmin" est une expression maladroite que Ben Ali utilisait lui-même pour qualifier son coup d'Etat. Aujourd'hui le jasmin est maculé de sang et a perdu toute senteur. Les révoltes et manifestations se poursuivent, parons-nous donc de patience et tenons-nous en aux faits. Les Tunisiens ont bien attendu 23 ans.
Pour le fond, il faut parfois prendre le risque de prédire l'avenir pour s'en prémunir. Deux écueils trahiront le mouvement de révolte : la pérennité des institutions et une laïcisation à marche forcée.
Il faut comprendre que la période s'étendant de 1956 à 2010 a vu deux tyrans monopoliser le pouvoir en le vidant de toute forme de contestation et en éradiquant toute forme de pensée politique. Le résultat est tragique : les Tunisiens ne savent plus à quel saint se vouer. Le Parti communiste d'Hammami ne trouve écho qu'à l'université. Quant au Parti islamiste, il n'est devenu que l'ombre de lui-même : tous ces cadres sont exilés ou sont morts dans les geôles de Ben Ali ; en Europe, ils se sont intégrés et se sont peu préoccupés de l'après-Ben Ali. Rappeler ces fantômes est un leurre. Ils étaient déjà présents en 1987 sans produire de résultat notable.
- Ne précipitons pas les Tunisiens
La thèse que je voudrais défendre est la suivante : le gouvernement d'union nationale qui vient d'être nommé doit, avant de se dissoudre, organiser dans les 60 jours à venir des élections législatives. Les nouveaux députés, émanant de la société civile, auront pour tâche principale la rédaction d'une nouvelle Constitution instaurant les bases d'un régime parlementaire. Les révoltes tunisiennes doivent donc d'abord accoucher d'une assemblée constituante qui ne disparaîtra qu'après avoir donné à la Tunisie un Parlement qui aura l'initiative des lois et contrôlera le pouvoir exécutif.
Dans le même temps, il faut dissoudre le RCD ainsi que les partis et les institutions ayant collaboré et participé aux malheurs du peuple tunisien, sans oublier la création d'une commission d'enquête pour réfléchir à la liquidation de l'héritage politique de Ben Ali.
Même s'il n'a pas été arrêté à Varennes, Ben Ali doit impérativement revenir dans son pays et attendre que le Parlement, émanation du peuple, décide de son sort. Les choses avancent donc en Tunisie mais, de grâce, ne les précipitons pas par nos mots.
Mehdi ZORGATI, professeur d'histoire


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