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Révoqué pour avoir dénoncé des malversations
Les injustices sous le régime du dictateur déchu
Publié dans Le Temps le 04 - 03 - 2011

Durant 23 ans de dictature d'un président qui se croyait immortel, et irremplaçable qui a été déboulonné, sans qu'il eut le temps de le réaliser, il n'y a pas une seule institution de l'Etat qui ait échappé aux malversations, aux spoliations et aux injustices des membres de ce régime corrompu, qui ont porté préjudice à tous les citoyens honnêtes.
Parmi ces institutions, où le favoritisme était de mise, le groupement de santé de base à La Manouba, a subi les pires des injustices, ce qui a causé une déstabilisation dont la retombée est néfaste, surtout pour le citoyen. C'est en fait lui qui en écope le plus dans tous les cas.
Qu'est-ce qu'un groupement de santé de base ?
C'est une sorte de complexe administratif et médical, qui gère les activités des centres de soin de santé de base, disséminés à travers toute la République. C'est dire l'importance de cette institution et son utilité pour le citoyen.
Aussi le travail dans une telle institution, n'est pas du tout une sinécure, car il importe de gérer ces centres de manière à répondre aux besoins de soins de tous ceux qui y ont recours.
Peut-on imaginer qu'il y puisse y avoir des abus, des injustices dans une telle institution ?
Pour cela laissons parler M. Abdeljelil Dhahri , administrateur conseiller de la santé publique et chercheur au laboratoire national, qui a bien voulu nous entretenir pour dénoncer les abus et les injustices dont il a été lui-même victime, ainsi qu'un certain nombre de ses collègues, travaillant dans ce centre :
« J'ai été chargé depuis le 16 septembre 2008 des fonctions de directeur du groupement de santé de base à La Manouba.
Le hasard a fait que je travaille sous la tutelle d'un directeur général connu pour ses abus, tant sur le plan administratif que sur le plan relationnel.
Réputé pour son esprit régionaliste, il a commis des abus à Mahdia, Sidi Bouzid et Jendouba.
Puis ce fut le tour de La Manouba, où il a œuvré à retarder ma prise de poste de travail, en incitant l'ancien directeur du groupement à remettre aux calendes la passation de service ; chose qui a duré plus d'un mois. Ce n'était pas un acte innocent ni gratuit, car il voulait éliminer pendant ce temps, tous les indices des abus et malversations pouvant engager sa responsabilité et celles de ses hommes de main.
J'ai mis au courant mon chef hiérarchique qui est intervenu afin d'ouvrir une enquête à ce sujet.
En rejoignant mon poste, j'ai moi-même remarqué qu'il n'y a pas d'inventaire annuel concernant les ventes du magasin du groupement.
Par ailleurs, plusieurs abus commis à l'occasion des appels d'offres où aucune règle n'est respectée. Ce que j'ai dénoncé expressément et sans aucune hésitation, à l'inspection administrative au sein du ministère.
Mais cela m'a coûté la hargne du directeur régional de la santé qui a tout fait pour me déstabiliser ainsi que certains agents au sein du groupement dont des infirmières.
Parmi celles-ci, il y en a une qui a été renvoyée, injustement, et sans cause réelle et sérieuse. Ce fut la raison pour laquelle elle a été réintégrée dans ses fonctions par arrêté ministériel du ministre de la santé, en date du 2 février 2011.Cet arrêté fait d'ailleurs allusion entre autres aux injustices commises par le directeur régional en question.
Cependant ce directeur a tout fait pour me dénigrer allant jusqu'à faire paraître un article dans un journal, avec mon portrait, pour me diffamer publiquement et en me collant des accusations, qui ne sont que des calomnies mensongères.
A la suite de cet article, j'ai été limogé et remplacé par une dame qui était secrétaire général dans l'ancien comité de coordination du RCD gelé.
J'ai demandé à monsieur le ministre de la santé l'ouverture d'une enquête à ce sujet afin que justice soit faite.
Je n'ai pas eu de réponse et je compte entamer une grève de la faim si jamais ma demande n'est pas satisfaite. »
Monsieur Dahri a en effet décidé d'observer une grève de la faim.
Nous essaierons de le raisonner et de l'inviter à patienter, surtout dans la conjoncture actuelle, où les abus les injustices et les exactions, n'ont plus voix au chapitre.
Justice sera faite.
Propos recueillis par Ahmed Nemlaghi


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