Jamais au cours de son histoire, le Stade Tunisien, n'a vécu une telle situation, une telle pétaudière. Une démission totale des dirigeants, joueurs en grève (à raison ou à tort, on ne sait pas trop) en raison des salaires, et, des primes au point mort depuis décembre dernier… A ce qu'on constate, les oraisons de Patrick Liewig, et, de Raouf Guiga président de la section de football, n'ont pas servi à grand chose. Ils ont beau deviser avec les joueurs, ces derniers ont campé sur leur position. Gravissime, selon nos sources, les cadors s'en soucient comme d'une guigne, puisqu'ils comptent aligner, devant la JSK, les espoirs du club. Quand on est au courant que la compétition officielle va reprendre dimanche prochain, il y a de quoi avoir peur pour l'avenir immédiat de ce monument sportif qu'est le club du Bardo. Dans notre édition d'hier, nous avions écrit que le Stade Tunisien était déjà dans son match de dimanche, la preuve est qu'il s'est isolé du côté de Gammarth. La séance matinale s'est convenablement déroulée, mais lors du déjeuner, les joueurs avaient opté, contre toute attente, pour le putsch. L'arrêt de travail a été déclenché mardi après midi, et, s'est prolongé hier matin (mercredi).