Joint au téléphone dimanche après-midi, pour justement, vérifier la véracité d'une indiscrétion murmurée dans les rues sportives de la localité du Bardo, et, qui commence à prendre de plus en plus d'ampleur, Mohamed Dérouiche, président du Stade Tunisien, ému n'a pas caché son intention, pour quitter le club qu'il cornaque, et ce, dès le mois de juin prochain, c'est-à-dire dès la fin de l'exercice en cours. Des raisons familiales, et, aussi professionnelles sont derrière cette résolution. Il est également, usé par la pression, mais surtout déçu de se sentir seul, quelque part lâché par des personnes qu'il croyait plus proches de lui. Il annonce avec beaucoup d'amertume son futur départ, mais il promet d'assurer la transition en toute transparence, et, dans les meilleures conditions. Il chérit trop son club, comme il dit, et, répète, pour ne pas continuer à œuvrer pour le voir toujours aux devants de la scène sportive, et, jure qu'il épaulera de toutes ses forces la future équipe dirigeante, à qui, il n'hésitera pas à préparer le terrain. «Je ne vais pas enfiler des pantoufles, me caler dans un fauteuil, et, ne plus m'engager dans la vie de mon club. Je ferai de mon mieux pour aider au bon fonctionnement de celui-ci, que ce soit sur le plan matériel, financier, ou moral», nous a-t-il déclaré. Ensuite, il nous a ajouté, qu'il passera, très probablement au comité des sages, parce que cette mission de fédérer toutes les forces vives du club, qu'il a toujours visée, sans pouvoir la réaliser, lui tient à cœur. Toutefois, le plus urgent, il est prioritaire dans son esprit, de redonner au club toute sa sérénité. «Je suis conscient que la situation qui prévaut actuellement est très difficile, mais que tout soit clair, tous nos engagements seront respectés», a-t-il conclu.