• Accusations gratuites de Issam Barhoumi (yoseïkan budo) contre le président de la FTJudo • M.Hédi M'hirsi : «Je me réserve le droit de saisir la justice» Inimaginable ce dérapage que connaît pas le pays dans tous les domaines où les lignes rouges sont carrément et honteusement transgressées. Non, Messieurs, cela ne doit pas durer, pour le bien de notre pays, car, à ce train, Dieu seul sait comment vont se terminer les choses. Après le 14 janvier, on a l'impression, soit à travers les émissions télévisées ou la presse écrite, que tout est permis, au nom de la Révolution. Agressions verbales, menaces, diffamations à la limite d'insultes, aucun respect, ingratitude. L'éthique ? On s'en fout ! Le domaine sportif n'en pouvait être malheureusement épargné. Et les responsables des fédérations d'être les cibles privilégiées de quelques opportunistes qui ont profité de cette conjoncture pour éjecter leur venin sur ceux qui ont scrupuleusement milité pour l'épanouissement de notre sport et son rayonnement dans les joutes mondiales. Heureusement que les hommes de conscience, sont toujours là et la Tutelle toujours vigilante ne peut accepter ce genre de dérapage. A ce propos, tous les sportifs, sans exception, ont été désagréablement surpris par les propos de Issam Barhoumi, parus sur les colonnes d'un journal de la place, jeudi 31 mars, allant jusqu'à accuser le président de la FTJudo, M. Hédi M'hirsi, de complicité et d'affairisme avec l'ancien régime, alors que son père Mohamed Moncef Barhoumi (membre du défunt RCD), n'a pas hésité de son côté à coller de graves accusations à l'encontre de M.M'hirsi : « Incitation à la violence et même au meurtre !!! ». De graves accusations qui pourront engendrer des poursuites judiciaires à l'encontre de leur auteur et même son arrestation. A l'origine du conflit entre les parties concernées, le montant de la prime réclamé par Barhoumi, quand il s'octroya la Coupe du monde, de Yoseïkan Budo, organisé à Louvain-La Neuve (Belgique), en 2007. Nous précisons bien une Coupe du monde et non pas un championnat du monde, comme le prétend Barhoumi à toutes les occasions, c'est-à-dire un trophée au terme d'une compétition d'un second rang pour un sport qui, de surcroît, n'est nullement olympique. Avant ce tournoi, Barhoumi avait sollicité la FTJudo de lui fournir le matériel de préparation qui reste depuis en sa possession et jamais restitué à la FTJ. La fédération lui a largement facilité la participation à cette coupe du monde, en sollicitant le concours de la Tutelle. A son retour à Tunis, Barhoumi a été l'objet d'un accueil des plus respectueux, le président de la FTJ, Hédi M'hirsi était en tête de ceux qui l'accueillirent à bras ouvert, à l'aéroport de Tunis-Carthage. La fédération n'a pas manqué par la suite, de faciliter l'accueil de Barhoumi par le ministre. L'athlète en question en était grandement satisfait avec un chèque d'un montant de 5 mille dinars, comme cerise sur le gâteau. Or, Barhoumi à minimisé l'importance de la somme et a exigé une prime de cent mille dinars. Insensé. Depuis, il garde rancune à l'égard de la fédération de judo, pour fustiger son président à la moindre occasion. Et comme nous vivons une période où le respect n'a aucune signification, le bonhomme ne se fit pas prier pour continuer de plus belle. De toutes les façons, nous possédons tous les documents étayant ces vérités. Seulement, notre devoir nous appelle à donner à César ce qui lui appartient. Un responsable comme Hédi M'hirsi qui a fait de sa fédération, un motif de fierté de la Tutelle, mérite beaucoup de respect et d'égards. Il suffit de rappeler que la FTJ compte 10 mille affiliés (2ème après la FTF) et qu'elle a enfanté le 1er champion du monde en Tunisie, (Anis Lounifi) pour se rendre compte du sérieux et de la compétence de ses responsables. Sollicité pour connaître sa réaction vis-à-vis de cette affaire, M. Hédi M'hirsi, pragmatique comme toujours, n'y est pas allé par quatre chemins. En bref, il nous déclara : « Je suis écoeuré mais je me réserve le droit de saisir la justice ».