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Lâché par Trump Netanyahu déverse son fiel sur Macron, Paris et Riyad préparent leur "bombe"
Publié dans Tunisie Numérique le 14 - 05 - 2025

Le président français, Emmanuel Macron, dans une forme olympique hier mardi 13 mai sur TF1 – plus de 3 heures de direct -, n'a pas raté le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Ce dernier aussi n'a pas raté sa cible favorite : Paris…
C'est violent, très violent
«Ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou (à Gaza) est inacceptable» et «une honte», a asséné Macron. Il faisait allusion au fait qu'Israël boucle totalement depuis le 2 mars dernier l'enclave palestinienne, aucune aide humanitaire ne passe, autant dire une mort lente pour quelque 2,4 millions d'habitants.
Netanyahou a répliqué au chef de l'Etat français ce mercredi : «Macron a de nouveau choisi de se ranger du côté d'une organisation terroriste islamiste meurtrière et d'en relayer la propagande ignoble, accusant Israël de crimes rituels (…). Au lieu de soutenir le camp démocratique occidental qui combat les organisations terroristes islamistes et appelle à la libération des otages, Macron exige une fois de plus qu'Israël se rende et récompense le terrorisme».
Le fiel que Netanyahu n'a pas osé répandre, lesté par quelques considérations diplomatiques, son ministre israélien de la Défense, Israël Katz, l'homme des basses oeuvres, s'en est chargé. Le président français n'a «pas de leçons de morale à nous donner (…). Nous nous souvenons très bien de ce qui est arrivé aux Juifs en France lorsqu'ils ne pouvaient pas se défendre. Le président Macron n'a pas de leçons de morale à nous donner», dit un communiqué de son département.
Le texte a ajouté, a osé ajouter, que l'Etat hébreu «agit avec une moralité sans égale dans des circonstances difficiles et complexes – bien plus que ce que la France a fait dans ses propres guerres par le passé»…
Là Katz tente d'enfoncer le coin en faisant allusion aux horreurs commises par les colons français en Algérie, en Indochine, en Afrique subsaharienne et ailleurs. Mais justement, en l'occurrence il s'agit de retenir les leçons de ces drames humains insoutenables, de ne plus repasser par ces chemins au 21ème siècle. Le monde mérite mieux en 2025.
Si comme le dit le ministre israélien Tel-Aviv agissait avec «une moralité sans égale» Netanyahu n'aurait pas sur sa tête un mandat d'arrêt de la CPI, au point de l'obliger à faire un détour de plus de 400 kilomètres pour s'éviter les tourments qu'il inflige aux Palestiniens. Même pour le président Donald Trump, dont Netanyahu dit qu'il «n'avait jamais eu de meilleur ami à la Maison Blanche», cette relation commence à devenir un boulet…
Netanyahu n'a encore rien vu, rendez-vous en juin
Comme Macron, le républicain aussi a réalisé tardivement que le Premier ministre israélien ne sera jamais un partenaire pour la Paix au Moyen-Orient. La normalisation entre l'Etat hébreu et l'Arabie saoudite était censée figurer parmi les dossiers phares de la tournée de Trump dans les pays du Golfe, finalement elle tiendra dans une phrase laconique, balancée comme ça par le président américain, comme un voeu pieu.
Riyad et Washington ont décidé de l'enjamber pour avancer sur d'autres sujets. Comment avancer avec un type qui dit ceci devant ses soldats, quelques heures avant la tournée de Trump : «dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l'opération et vaincre le Hamas» ?
Ce n'est pas tout, comme pour pourrir le voyage du président américain, Netanyahu est revenu sur son projet qui ulcère les pays arabes : la déportation des Gazaouis. Israël dit qu'il recherche activement des pays disposés à recevoir des habitants de Gaza, persuadés que «plus de 50%» partiraient, et «même bien davantage». Ce projet avait été endossé publiquement par la Maison-Blanche, Trump l'a même exposé dans une vidéo infecte, il n'en parle plus.
Le président américain n'est peut-être pas arrivé à la conclusion qu'il faut manoeuvrer pour éjecter Netanyahu de la direction du pays, comme l'avait tenté Joe Biden, mais ça trotte certainement dans la tête du républicain. Il est simpliste c'est vrai, prête l'oreille au premier venu, ne comprend pas grand-chose aux subtilités géopolitiques, mais il sait où sont les intérêts de son pays.
Indéniablement l'Etat hébreu n'est plus dans le même axe stratégique que Washington. Trump n'a pas consulté Netanyahu quand il a levé les sanctions contre la Syrie, il n'a pas plus demandé son consentement quand il a ouvert les négociations avec l'Iran, l'ennemi historique d'Israël. Avant ça le président américain a fait un autre coup à Tel-Aviv en négociant directement – à deux reprises – avec le Hamas pour obtenir la libération d'un otage israélo-américain…
Et que dire de l'accord avec les Houthis du Yémen pour obtenir un sauf-conduit pour les bateaux américains en mer Rouge, et pas un mot sur la guerre avec Israël. De toute évidence l'entente n'est plus cordiale entre Netanyahu et Trump, même si les USA resteront éternellement le premier ami de l'Etat hébreu en vertu des liens forgés par la trajectoire des deux pays. Mais pactiser avec Israël ne veut pas dire suivre aveuglément les dérives apocalyptiques d'un gouvernement d'extrémistes.
Netanyahu sera encore plus nerveux prochainement, à mesure qu'approche la reconnaissance par la France de l'Etat palestinien. Un événement qui sera orchestré par Paris et Riyad en juin prochain, à l'ONU, à New York, à deux pas de la "Trump Tower". Il faut s'attendre à d'autres diatribes signées par les criminels de guerre israéliens, contre Macron surtout.

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