*Les évadés de prison interpellés au jour le jour Depuis que le ministre de la Justice a exhorté les évadés de prison à regagner leurs centres de détention,plusieurs d'entre eux ont obtempéré et certains ont même pu bénéficier de la loi d'amnistie générale ou de la liberté conditionnelle. Toutefois plusieurs autres ont persisté dans leur attitude , préférant la traque à la régularisation de leur situation. Il faut dire tout d'abord que l'évasion en elle-même, un délit pour lequel la peine prévue pourrait atteindre les deux ans et plus selon les moyens usités et les circonstances dans lesquelles l'évasion a été réalisée. En l'occurrence, ceux qui ont regagné leurs cellules de leur propre gré, ont expliqué qu'ils avaient été incités à quitter les lieux afin d'éviter les flammes dans les prisons qui ont été mises à feu au cours des émeutes déclenchées par les détenus qui avaient réagi contre les mauvais traitements de certains gardiens. Parmi ceux qui courent toujours, certains ont voulu s'intégrer de nouveau dans la société, tout en restant incognito,afin de passer inaperçus et continuer à vivre de larcins, voire de racket et de trafic de stupéfiants. Ils ont tenté de « visiter » les quartiers où ils avaient l'habitude d'opérer, et c'est là qu'ils ont pu être cueillis au fur et à mesure de tentatives de vol ou d'agressions. C'est ainsi que dernièrement, près de quinze personnes dans ce cas, ont été arrêtées dans un quartier de la capitale. Dans ce lot il y avait une personne accusée de meurtre, alors que les autres étaient impliquées dans des affaires de stupéfiants ou de violences graves. Les forces de l'ordre font preuve de la vigilance nécessaire afin de mettre la main sur tous les évadés de prison, dont des meurtriers qui appréhendent de regagner leurs cellules et préfèrent se tapir en attendant des jours meilleurs. Mais par cette attitude, ils ne font qu'aggraver leur situation, car la mauvaise volonté est souvent un indice de mauvaise foi.
*Décédée suite à un accouchement C'est une jeune femme qui passa de vie à trépas, dans l'un des hôpitaux de la place après avoir accouché d'une fillette, qui se porte actuellement comme un charme, selon ce que déclarent les membres de l'équipe médicale du service de maternité où le drame eut lieu. La défunté mère, aurait été dans un état fébrile, lors de son admission au service concerné. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tunis, a confié le cadavre au médecin légiste qui déterminera les causes du décès de la jeune dame. S'agit-il d'une négligence médicale ? Enigme que les enquêteurs s'attèlent à élucider au mieux et au plus vite.