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Raids de l'OTAN contre des centres de commandement pro-Kadhafi
Libye
Publié dans Le Temps le 20 - 04 - 2011

Le Temps-Agences - L'Otan a annoncé avoir effectué des frappes «multiples» contre des centres de commandement des forces pro-Kadhafi, y compris dans la région de Tripoli, dans la nuit de lundi à mardi.
«L'Otan a mené des Raids délibérés et multiples contre des centres de commandement et de contrôle du régime Kadhafi la nuit dernière», a indiqué l'alliance Atlantique dans un communiqué.
Les cibles visées comprennent notamment «des infrastructures de communication utilisées pour coordonner des attaques contre des civils et le quartier général de la 32e brigade (de l'armée libyenne), situé à 10 kilomètres au sud de Tripoli», a précisé l'Otan.
«L'Otan continuera sa campagne visant à affaiblir les forces du régime de Kadhafi qui sont impliquées dans les attaques en cours contre des civils», a déclaré le commandant en chef de l'opération protecteur unifié, le général Charles Bouchard, cité dans le communiqué.
«Nous le faisons en conformité avec le mandat de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU afin de protéger, par tous les moyens, les civils des attaques», a ajouté le général canadien, un mois jour pour jour après les premières frappes.
L'agence officielle libyenne Jana avait indiqué peu avant le communiqué de l'Otan que l'alliance avait mené des frappes hier matin sur Tripoli, Aziziyeh et Syrte, ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
«Les villes de Tripoli et Syrte ont été les cibles au cours des premières heures de mardi (hier, Ndlr) de raids des agresseurs colonialistes croisés», a indiqué l'agence, sans donner de détail sur les cibles visées.
L'agence, citant une source militaire, a indiqué que des raids avaient également visé le secteur d'Al-Hira dans la ville d'Aziziyeh, à 50 km au sud de la capitale.

Pas d'envoi de forces françaises au sol
Le Temps-Agences - La France reste hostile à un déploiement de forces sur le terrain en Libye pour guider les frappes aériennes, malgré les appels en ce sens lancés par certaines personnalités de l'UMP, a déclaré hier Alain Juppé.
Le ministre français des Affaires étrangères, qui s'exprimait devant la presse diplomatique, a reconnu que la situation militaire sur le terrain était «difficile, confuse» un mois après le début des frappes aériennes de la coalition.
«Ce qu'on a peut-être sous-estimé, c'est (la) capacité d'adaptation» de Mouammar Kadhafi», a-t-il souligné.
Le dirigeant libyen, qui a vu ses colonnes de chars et ses avions détruits par les forces alliées, a changé de stratégie et utilise maintenant surtout des véhicules légers mélangés à la population civile des villes que ses forces bombardent.
Mais Alain Juppé n'est pas pour autant favorable à l'envoi de troupes au sol pour guider plus précisément les frappes, comme l'a prôné lundi le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski.
Ce dernier a estimé que seul l'envoi de forces spéciales en Libye permettrait d'éviter un «enlisement» de l'intervention.
Les autorités britanniques ont de leur côté annoncé hier le prochain envoi d'officiers expérimentés pour renforcer leur mission de liaison diplomatique installée à Benghazi auprès des insurgés libyens pour «consolider le travail déjà accompli pour soutenir et conseiller le Conseil national de transition (CNT) sur la façon d'améliorer la protection des populations civiles».
«Je reste pour ma part tout à fait hostile à un déploiement de forces sur le terrain», a dit Alain Juppé, rappelant que les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu autorisant l'intervention militaire en Libye l'excluaient.

Seïf Al Islam : «Obama s'est trompé de cible»
Le Temps-Agences - Seif Al-Islam, l'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi longtemps considéré comme son successeur, a affirmé dans une interview parue lundi dans le Washington Post que les forces loyales n'avaient commis «aucun crime» contre le peuple libyen. «Je ne peux pas accepter que l'armée ait tiré sur des civils. Cela n'est jamais arrivé et n'arrivera jamais», a-t-il affirmé.
«C'est exactement comme les armes de destruction massive en Irak», a-t-il expliqué. «On a dit armes de destruction massive, armes de destruction massive, armes de destruction massive. Allez attaquer l'Irak. Civils, civils, civils. Allez attaquer la Libye. C'est la même chose».
Seif Al-Islam a également jugé que le président américain, Barack Obama, s'était trompé de cible. «Nous voulons que les Américains envoient une mission d'enquête pour établir ce qu'il s'est passé en Libye. Nous voulons que Human Rights Watch vienne et établisse ce qu'il s'est réellement passé (...). Nous n'avons pas peur de la Cour pénale internationale. Nous sommes convaincus de n'avoir commis aucun crime contre notre peuple», a-t-il soutenu.
Lors du déclenchement de l'insurrection en février, Seif Al-Islam avait promis une «guerre civile» et des «rivières de sang», tout en faisant miroiter des réformes. Comme son père, il a affirmé que les rebelles étaient infiltrés par Al-Qaïda, rejetant les accusations selon lesquelles des médecins, des journalistes étrangers et des civils aient pu être la cible des tirs des forces loyalistes.
Une fois que «les terroristes» seront expulsés de Misrata et les rebelles de Benghazi, Seif Al-Islam soutient que les pouvoirs dévolus à son père seront encadrés par une Constitution. Il avait déjà lui-même proposé en 2007 un programme de réformes portant notamment sur la liberté de la presse et l'élaboration d'une Constitution. Mais il s'était heurté à la réticence de l'aile dure du régime, qui l'avait contraint à jeter l'éponge.


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