Dans une rencontre qui n'a pas atteint un niveau technique appréciable, l'ESHS s'est fait battre par un ST plus réaliste dans sa démarche pour bien contenir les assauts des locaux. Ces derniers, en dépit d'une domination en première période, n'ont pas pu faire sauter le blocus des « gars du Bardo » bien disposés tactiquement. En effet, l'Espoir a pâti par une lenteur dans la progression de la balle. Les compartiments étant éloignés, l'entrejeu n'a pas été d'un grand secours pour le seul attaquant, Bachouche, trop isolé au sein d'une défense stadiste athlétique à souhait. En dehors de quelques actions individuelles, de part et d'autres, le jeu se concentra dans la zone médiane. En seconde période, l'on s'attendait au moins à quelques corrections du côté de l'Espoir, d'autant que l'entrejeu manquant d'inspiration, l'attaque de soutien, celles-ci s'imposaient. Hélas les changements opérés, s'ils ne sont pas tardifs (Jarboui un projet de remiseur 76'), ils n'ont pas apporté l'effet escompté (Ben Belgacem manquant de compétition). Au demeurant, les Hammamis persistant dans un jeu trop stéréotypé, donnèrent de l'espoir aux visiteurs qui prirent confiance au fil des minutes pour se lancer à l'assaut. De fait le pressing pratiqué par le ST apporta son fruit puisque sur une récupération de la balle par Msekni, ce dernier s'aventura dans la surface provoquant la faute irréparable qui donna le pénalty à la 72'. Transformé par Msekni, ce but donna des ailes aux siens pour temporiser et tenter de garder la balle. A l'inverse, les locaux faute de solutions n'ont pu profiter du temps restant pour changer la donne. Faute d'arguments, les joueurs de Samir Jouilli ont baissé les bras en fin de match. Une défaite de plus qui pousse inévitablement l'Espoir vers le bas du tableau.