L'adversaire de dimanche n'est plus à présenter. Les clubistes de la capitale mortifiés par leur élimination de la ligue des champions, leur dernier objectif cet exercice, ne seront guère facilement maniables. Certes ils ont pour ainsi dire dilapidé toutes leurs cartes et ne sont plus concernés par les différents titres mis en jeu, mais la question de prestige à préserver les poussera sûrement à se rebiffer et à sortir le grand jeu. Sans oublier que par le passé, les Hammam-Lifois avaient régulièrement joué de sales tours aux tunisois les privant souvent du sacre, chose que les protégés de Lotfi Rouissi n'oublieront pas de sitôt. Match donc plein d'embuches et que les banlieusards devraient aborder avec toute la concentration et tout le sérieux requis histoire de mettre un terme à cette série de déconvenues qui ne plait que médiocrement à leurs inconditionnels. Deux handicaps majeurs cependant, la suspension de Ahmed Harrane et de Anis Zitouni, deux éléments incontournables dans le dispositif de Dragan et qu'il lui serait difficile de remplacer.
Bhar mal récompensé en retour
Mongi Bhar est l'un des rarissimes présidents sur la place qui ne cesse d'honorer régulièrement ses engagements financiers vis-à-vis des siens par ces durs temps qui courent. Mais les deux derniers revers subis par les verts ne sont pas de nature à le réconforter dans ses louables efforts. D'aucuns parlent déjà de la grosse tête prise par certains suite aux bons résultats enregistrés jusque là par le groupe. Vivement donc pour une reprise de conscience immédiate et des plus rapides avec remise des pieds sur terre au plus vite car le chemin menant aux places d'honneur est encore très long et le moment de pavoiser n'est pas encore d'actualité pour l'heure !
Pour un réveil salutaire !
La ronde précédente devant les Aghlabides, les hammam-Lifois furent méconnaissables et ne reproduisirent point leurs prestations antérieures. Une défense friable et constamment prise en défaut par les accélérations adverses, un milieu loin de rééditer ses sorties d'antan avec manque évident de complémentarité entre ses différents constituants sans oublier bien entendu la ligne d'attaque paraissant très légère voire transparente et ne parvenant guère à peser sur la défense aghlabide où Bilel Souissi n'eut à s'employer qu'à de rares occasions pour annihiler les rares occasions des protégés de Dragan. Il n'en demeure pas moins vrai que l'absence de Kari Kari a lourdement pénalisé leur potentiel offensif. Un seul être vous manque est tout est dépeuplé en somme ! Mais cette défection aussi déterminante soit-elle n'explique pas à elle seule ce flop général et cette pale copie présentés devant les coéquipiers de l'ex-« sang et or » Skander Cheikh au summum de sa forme.