Par Hechmi GHACHEM - Au début, elles entouraient celui qui se léchait les babine se délectant du sang de sa victime, généralement un animal ou pourquoi pas ? un être humain. Les hommes ne sont-ils pas des animaux ? Ceux-là étaient les perdants donc les faibles. Par la suite, il fallut bien créer des héros pour rassurer les faibles traités de populace, de plèbe ou par courtoisie, de peuple. La courtoisie étant la manière la plus obséquieuse d'escroquer le peuple, on donna à ce dernier le droit de choisir celui qui va le gouverner. C'est ce qu'on appelle la démocratie. La démocratie donne au peuple l'impression de se gouverner alors que le peuple qui est un ensemble de créatures castrées est fait pour être gouverné. Il est donc tout à fait normal que certains opposent la démocratie à Dieu parce que avec ce dernier, on ne choisit pas mais on obéit. L'Islam étant la dernière des religions révélées, se caractérisant par une soumission totale au créateur qui a fermé définitivement l'envoi des messagers à ses créatures, et la nature ayant horreur du vide, certains « castrateurs de la jugeote » en profitent pour s'ériger en héros en signifiant aux autres castrés qu'ils sont là pour achever l'œuvre inachevée de Dieu. Ces derniers n'ont aucun choix à part celui d'obéir donc de subir. Les autres, ceux qui rechignent et qui osent mettre en doute, ne serait-ce que pour des raisons esthétiques ou d'éthique sont voués à mourir. Obéissez-nous, nous sommes tous des castrés de la République.