Les supporters du Club Sfaxien ont été désagréablement surpris par la récente décision du Tribunal d'Arbitrage Sportif de la FIFA sommant le club à débourser à l'Ashanti Goldfield la bagatelle de 733 mille Euros soit environ 1,4 million de dinars représentant sa quote-part fixée à 30% du prix du transfert de l'attaquant Opoko à Assod de Qatar. Il s'en suivit une campagne de dénigrement qui bat son plein ces derniers jours à l'encontre du bureau que présidait Moncef Sallami, celui-ci est, comme d'aucuns le savent, l'un des plus grands pourvoyeurs de fonds du CSS. Aussi et dans le but de lever toute équivoque sur cette épineuse question et rendre justice à cette personnalité dont le dévouement à ses couleurs n'est plus à démontrer, empressons –nous de préciser, sur la base de données sûres, que le prix du transfert d'Opoko a été de l'ordre de 2,5 millions d'Euros dont la totalité a été transférée à la trésorerie du club et ce après déduction de la part (20% de ce montant) revenant au manager du joueur. La priorité, accordée au payement des dettes Autre précision : le transfert de l'attaquant ghanéen s'est produit au mois de décembre 2008, c'est-à-dire cinq mois après la prise de fonction du nouveau comité directeur et la précision de cette date est importante car au mois de juillet de la même année les dettes du Club Sfaxien s'élevaient … à 6,5millions de dinars et que ce lourd fardeau a amené le nouveau comité de Moncef Sallami à donner la priorité au paiement d'une partie de ces dettes surtout celles qui faisaient l'objet de chèques impayés émis par les dirigeants du bureau directeur sortant dans le but de bien mener la saison 2008-2009 qui s'est soldée par une excellente moisson de 12 titres toutes disciplines confondues avec notamment le gain de la coupe de la CAF et la coupe de Tunisie. Faux calculs Pourquoi le CSS n'a pas respecté le contrat qu'il a signé avec l'Ashanti et plus précisément la clause stipulant qu'il devait verser au club ghanéen 30% du prix de la vente d'Opoko ? Les responsables sfaxiens pensaient à tort que l'Ashanti n'était pas en mesure de faire valoir ses droits, croyant qu'il ne possédait pas une copie du contrat en se basant sur une correspondance que leur a adressée l'Ashanti dans laquelle il leur demandait de lui envoyer une copie de ce contrat. La quote-part de l'Ashanti, surestimée Toujours est-il que la part revenant au club ghanéen telle que fixée par le TAS est exagérée en ce sens que les 30% du prix de la vente d'Opoko doivent être calculée, conformément aux dispositions du contrat, après déduction de tous les frais supportés par le CSS durant la période où cet élément portait ses couleurs et après avoir retranché la part payée à son manager de l'ordre de 500 mille Euros. Ainsi la quotepart de l''Ashanti doit se situer aux alentours de 500 mille Euros, soit 975.000 dinars. L'important dans toute cette histoire que l'argent provenant du transfert d'Opoko a servi en totalité à payer les dettes du CSS .Il appartient donc à tous les bailleurs de fonds du club « Noir et Blanc » de se mobiliser pour régler ce dossier. Le bureau directeur a pris attache avec le club ghanéen dont un responsable sera à Tunis dans les tout prochains jours pour parvenir à une solution à l'amiable.